SINNER SINNERS - Cardinal Sins (UFO) - 10/05/2012 @ 08h14
L'avantage avec une introduction comme "Zero" c'est qu'elle permet d'emblée de pouvoir situer qui sont les SINNER SINNERS musicalement parlant. De quoi ils vont nous causer pendant les 35 prochaines minutes ? De punk n'roll directement hérités de la vieille scène rock de L.A croisée avec un bon gros film d'horreur de série Z des années 60. En gros les petits enfants des MISFITS... en un peu plus rock n'roll et un peu moins méchant.
Venu de Los Angeles, le groupe est né des projets de Sam et Steve Thil de proposer un bon vieux psycho punk rock des familles avec des vampires et des gargouilles dedans.
Les Européens de souche se sont donc envolés vers la Californie et épaulés par une solide équipe de musiciens ricains ils ne mettront pas longtemps avant de proposer leur premier méfait sonore, et c'est justement celui dont nous allons parler aujourd'hui. Le groupe est SINNER SINNERS et l'album s'appelle "Cardinal Sins".
Comme je le disais en début de chronique, le groupe pratique un style musical balisé qui fait directement référence aux MISFITS et à des groupes de rock bien déjanté comme MAD SIN. Il y a en effet un gros, gros côté rock n'roll dans les compos qui, s'il est parfois groovy, reste toujours sombre et parfois inquiétant (le noir "Dead, Dead, Dead" est là pour en attester). La production de l'album a juste ce qu'il faut de grain et de porosité pour faire sonner efficacement chacun des instruments en laissant la voix et les mélodies bien en avant.
A la formation rock classique, le groupe ajoute régulièrement de l'orgue, ce qui amène indiscutablement une atmosphère « solennelle » à l'ensemble. Au bout de plusieurs chansons, l'effet tend cependant à s'émousser un peu et l'instrument perd un peu de son impact. En ne dépassant 35 minutes, les douze chansons de cet album n'ont pas le temps de lasser. Certaines se détachent du peloton comme "L.A Burning" et Nightmares". Avec leurs refrains entraînants, leurs riffs mémorisables et leurs solos cradingues, les SINNER SINNERS remplissent le cahier des charges sans difficultés.
Une certaine jeunesse musicale se dessine aux contours de certaines chansons et il arrive que le groove général s'en ressente. J'aurais aussi aimé que le groupe n'ait pas peur de s'aventurer plus loin dans les grottes du glauque... cela sera peut-être pour la prochaine fois. Ce "Cardinal sins" ravira les amateurs de "Horror Punk'roll" quand il laissera de marbre ceux qui s'y intéressent moins. En attendant, Dracula, Frankestein et le loup garou reconnaîtront les leurs et SINNER SINNERS continuera à faire couler le rimel et les riffs lacérés à coups de rasoirs. Bon vent à eux.
Un excellent groupe qui n'a aucun rapport mudicalement avec The Misfits et encore moins avec Mad Sin...
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Venu de Los Angeles, le groupe est né des projets de Sam et Steve Thil de proposer un bon vieux psycho punk rock des familles avec des vampires et des gargouilles dedans.
Les Européens de souche se sont donc envolés vers la Californie et épaulés par une solide équipe de musiciens ricains ils ne mettront pas longtemps avant de proposer leur premier méfait sonore, et c'est justement celui dont nous allons parler aujourd'hui. Le groupe est SINNER SINNERS et l'album s'appelle "Cardinal Sins".
Comme je le disais en début de chronique, le groupe pratique un style musical balisé qui fait directement référence aux MISFITS et à des groupes de rock bien déjanté comme MAD SIN. Il y a en effet un gros, gros côté rock n'roll dans les compos qui, s'il est parfois groovy, reste toujours sombre et parfois inquiétant (le noir "Dead, Dead, Dead" est là pour en attester). La production de l'album a juste ce qu'il faut de grain et de porosité pour faire sonner efficacement chacun des instruments en laissant la voix et les mélodies bien en avant.
A la formation rock classique, le groupe ajoute régulièrement de l'orgue, ce qui amène indiscutablement une atmosphère « solennelle » à l'ensemble. Au bout de plusieurs chansons, l'effet tend cependant à s'émousser un peu et l'instrument perd un peu de son impact. En ne dépassant 35 minutes, les douze chansons de cet album n'ont pas le temps de lasser. Certaines se détachent du peloton comme "L.A Burning" et Nightmares". Avec leurs refrains entraînants, leurs riffs mémorisables et leurs solos cradingues, les SINNER SINNERS remplissent le cahier des charges sans difficultés.
Une certaine jeunesse musicale se dessine aux contours de certaines chansons et il arrive que le groove général s'en ressente. J'aurais aussi aimé que le groupe n'ait pas peur de s'aventurer plus loin dans les grottes du glauque... cela sera peut-être pour la prochaine fois. Ce "Cardinal sins" ravira les amateurs de "Horror Punk'roll" quand il laissera de marbre ceux qui s'y intéressent moins. En attendant, Dracula, Frankestein et le loup garou reconnaîtront les leurs et SINNER SINNERS continuera à faire couler le rimel et les riffs lacérés à coups de rasoirs. Bon vent à eux.
Rédigé par : Pamalach | 12,5/20 | Nb de lectures : 12489