Entre l'annonce de la sortie prochaine du nouveau BLOCKHEADS et la compilation "In Grindo Veritas" du label Kaotoxin qui verra le jour peu de temps après, on constate encore et toujours la bonne santé du Grindcore, style majoritairement underground s'il en est, et dont SIMBIOSE en est le représentant portugais.
Ce groupe, fondé en 1991 et qui compte dans sa discographie quelques splits (notamment avec Disface, Driller Killer et les rois du Mincecore, Agathocles) ainsi qu'une participation à un tribute portugais aux MISFITS, nous propose aujourd'hui son cinquième album et avec lui, un Grind classique mais toujours aussi efficace.
Et en 14 titres pour 28 minutes de furie, la messe est dite !
Cette galette ne réinvente certes pas la roue (en même temps, ce n'est pas vraiment ce qu'on lui demande) mais, à coup sûr, vous déchausserra les dents de fort belle manière ou vous filera la banane pour la journée, c'est selon.
Le groupe aux deux chanteurs, l'un en charge des voix graves et l'autre des aiguës et équitablement placés dans l'espace stéréo, nous propose une musique dans la lignée du NAPALM DEATH des débuts avec un soupçon de DISCHARGE pour un côté Crust mis surtout en valeur par quelques breaks ou plans à la batterie.
Les paroles, elles, s'attachent à décrire le système pourri qui nous contrôle et en appelle à la révolution. Rien de bien neuf de ce côté-là me direz-vous mais ce qui est original ici, ce sont ces 5 morceaux chantés dans la langue de Fernando Ribeiro (ou Ronaldo pour les footeux) qui démontrent une fois de plus que le portugais est une langue parfaite pour ce genre de musique à l'instar des punks brésiliens de RATOS DE PORAO.
Bref, un album pas novateur mais qui fait toujours son effet.
Une production massive vient parachever le tout faisant de cet album un bloc, un parpaing plutôt, dont aucun morceau ne se dégage vraiment renforçant ainsi l'impression d'une droite bien placée, un peu comme si c'était la bande-son de la pochette du désormais classique "Vulgar Display of Power" de la bande à feu Dimebag.
Un mot sur l'emballage pour signaler un digisleeve sobre mais classe orné d'une pochette qui s'offre la relecture de la "Birth Machine", un des nombreux chefs-d'oeuvre de Giger.
Et si je rajoute que l'on peut le trouver pour 8€ sur plusieurs distros françaises et en LP édité par le label brésilien Criminal Attack Records, les amateurs devraient y aller les yeux fermés parce que finalement, ça fait du bien par où ça passe !
Comme c'est dit rien de nouveaux mais toujours plaisant à écouter pour s'exploser la tronche.
Crom-Cruach IP:92.129.231.56 Invité
Posté le: 08/12/2012 à 20h42 - (105024)
Euh... si SIMBIOSE est du grind moi je vote Marine !!
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 08/12/2012 à 21h04 - (105026)
Pourquoi ? Tu les classes dans quel style ?
Morbid Tankard Membre enregistré
Posté le: 09/12/2012 à 09h42 - (105028)
Ce n'est pas du grindcore. Mais du crust genre Driller Killer. Mais la base punk est là, c'est sûr.
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 09/12/2012 à 12h06 - (105032)
Ok merci de la précision.
Je n'ai pas la culture du camarade Ju mais, pour moi, le titre "Payback Time" en écoute sur leur site officiel et issu de cet album, ben c'est du grind...
Crom-Cruach IP:92.129.231.56 Invité
Posté le: 09/12/2012 à 20h04 - (105037)
C'est du crust très métal et très bourrin et la comparaison avec les bourrins de Driller Killer est assez judicieuse.
Après c'est vrai que certains passages peuvent se rapprocher du grind.
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Ce groupe, fondé en 1991 et qui compte dans sa discographie quelques splits (notamment avec Disface, Driller Killer et les rois du Mincecore, Agathocles) ainsi qu'une participation à un tribute portugais aux MISFITS, nous propose aujourd'hui son cinquième album et avec lui, un Grind classique mais toujours aussi efficace.
Et en 14 titres pour 28 minutes de furie, la messe est dite !
Cette galette ne réinvente certes pas la roue (en même temps, ce n'est pas vraiment ce qu'on lui demande) mais, à coup sûr, vous déchausserra les dents de fort belle manière ou vous filera la banane pour la journée, c'est selon.
Le groupe aux deux chanteurs, l'un en charge des voix graves et l'autre des aiguës et équitablement placés dans l'espace stéréo, nous propose une musique dans la lignée du NAPALM DEATH des débuts avec un soupçon de DISCHARGE pour un côté Crust mis surtout en valeur par quelques breaks ou plans à la batterie.
Les paroles, elles, s'attachent à décrire le système pourri qui nous contrôle et en appelle à la révolution. Rien de bien neuf de ce côté-là me direz-vous mais ce qui est original ici, ce sont ces 5 morceaux chantés dans la langue de Fernando Ribeiro (ou Ronaldo pour les footeux) qui démontrent une fois de plus que le portugais est une langue parfaite pour ce genre de musique à l'instar des punks brésiliens de RATOS DE PORAO.
Bref, un album pas novateur mais qui fait toujours son effet.
Une production massive vient parachever le tout faisant de cet album un bloc, un parpaing plutôt, dont aucun morceau ne se dégage vraiment renforçant ainsi l'impression d'une droite bien placée, un peu comme si c'était la bande-son de la pochette du désormais classique "Vulgar Display of Power" de la bande à feu Dimebag.
Un mot sur l'emballage pour signaler un digisleeve sobre mais classe orné d'une pochette qui s'offre la relecture de la "Birth Machine", un des nombreux chefs-d'oeuvre de Giger.
Et si je rajoute que l'on peut le trouver pour 8€ sur plusieurs distros françaises et en LP édité par le label brésilien Criminal Attack Records, les amateurs devraient y aller les yeux fermés parce que finalement, ça fait du bien par où ça passe !
Rédigé par : Youpimatin | 13/20 | Nb de lectures : 11823