NEWS
Derniers Coms
Coms Précedents
Journal de VS
Dernières News
News Précedents
Derniers Heroes
Ajout de News
KRONIKS
Derniers Coms
Coms Précedents
Dernières Kros
1 Page de Kros
Mois en cours
Archives
Remember
Coms Remember
CONCERTS
Partenariat VS
Live Reports
Commentaires
Concerts Paris
Conc. Province
FORUM
Accueil
Sujets Récents
Nx Messages
Messagerie
INTERVIEWS
Liste
Commentaires
DIVERS
Contact
Rédaction
FAQ
VS STORY
Statistiques
RUBRIKS
Legal Download
TOP5 de VS
Hellfest Team
Les Dossiers VS
ExtremQuestions
Just Released
Commentaires
BLOGS
Pierrick
Bonjour Cristina
Ranko
Manard
VS by WS
Benighted Canada
Seth Canada
Merrimack Studio
Commentaires
Salut
visiteur
-
Se connecter
-
Proposez une news
 
SILVER SNAKES - Saboteur (Pelagic)
- 07/06/2016 @ 07h14
Des californiens qui font du « rock triste » signés sur un label français, forcément ça intrigue un peu. Si en plus de ça on ajoute un titre d’album francophone, on se dit que vraiment il faut écouter ce truc. Alors on pose le disque dans sa chaîne et on se dit que ce truc est très bizarre. Que ça s’inspire d’un milliards de groupes de la fin des années 90 – début 2000 mais que ça ne ressemble pas à grand-chose finalement. Que ça passe sans cesse du coq à l’âne sans qu’on ne sache trop pourquoi. Un gros titre rock burné auquel s’enchaîne un mid tempo dépressif à la Alice In Chains qui lui-même précédera un titre instrumental stoner/doom aux relents psyché rock. Voilà , faut pas avoir peur de varier les plaisirs et de s’en foutre plein la panse pour s’enchaîner cet album assez inclassable et multidirectionnel. S’ils étaient un panneau de signalisation, SILVER SNAKES seraient ce panneau « Toutes Directions » celui qu’on suit quand on ne sait pas trop par où aller.
Parce que ce disque il file un peu dans toutes les directions, une atmosphère à la Alice in Chains, un refrain gémi à la Deftones, un plan indus à la early Filter (en plus mélodique), un instrumental stoner psyché à la Sleep, un parrainage Coheed and Cambiria, le tout construit sur une base rock musclé à grosses basses rappelant parfois Pigs en moins gras. A boire et à manger. Le problème majeur de « Saboteur » est cette impression de vouloir en faire trop, de superposer les couches et d’alterner les directions alors qu’il est le plus fort quand il se contente de faire du bon gros rock qui tache à tendance stoner comme « Electricity » ou « Raindance ». C’est simple, efficace et foutrement bien torché. Parfois le less is more c’est un vachement bon truc. C’est là qu’ils sont les meilleurs alors pourquoi partir dans des morceaux à tiroirs qui sombrent assez vite dans l’ennui routinier du groupe qui en fait trop. On a l’impression que « Saboteur » tente de saboter son propre groupe. Pareillement sur les artifices indus de « Devotion » qui, s’ils ne gâchent pas le morceau, ne lui apportent rien si ce n’est la préparation d’un plan metal velu surprenant.
« Dresden » un des derniers morceaux rassemble en lui seul les qualités et défauts de ce disque : une bonne prod, de bons riffs rock’n’roll et plein d’artifices inutiles qui alourdissent la chose. Le démarrage du titre aurait été bien plus prenant avec simplement la guitare désincarnée et cette fois un peu geignarde qui apporte une belle atmosphère qui sera amoindrie par des bidouillages électroniques à la NIN totalement inutiles et simplistes à un morceau qui s’arrête avant d’avoir commencé. Voilà pour « Saboteur » un album qui promet des choses qui demande à être retravaillé, repensé et dépouillé afin de gagner en qualité et en efficacité. Ce qu’il manque ici c’est une ligne directrice claire sur laquelle on peut improviser et de laquelle on peut dévier. SILVER SNAKES c’est un panneau déviation sur une route chaotique et en construction. Ce sera bien dans quelques temps mais en l’état, c’est un peu chiant.
http://www.yearofthesnakes.com/
- 108 visite(s)
Rédigé par :
Seb On Fire
|
12.5
/
20
| Nb de lectures : 6684
#ROCK
#POSTMETAL
Ajouter un commentaire
|
Retour
Auteur
Commentaire
Aucun commentaire
Ajouter un commentaire
Pseudo :
Enregistrement
Connexion
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs. S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu.
Plus d'infos
Proposez News
|
VS Story
|
F.A.Q.
|
Contact
|
Signaler un Bug
|
VS Recrute
|
Mentions Légales
| VS-webzine.com
RECHERCHE
DERNIERES NEWS
SILVER SNAKES
DU MÊME LABEL
HYPNO5E-Shores of the Abstract L..
CULT OF LUNA / THE OLD WIND-RÃ¥Ã..
THE OCEAN / MONO-Transcendental..
RECHERCHE PAR JOUR
Saisir une
DATE
(format AAAA-MM-JJ)
DERNIERS KOMMENTAIRES
NEWS
KRONIKS
KRONIKS REMEMBER
LIVE REPORTS
INTERVIEWS
BLOGS
Suivre @VSWebzine
Parce que ce disque il file un peu dans toutes les directions, une atmosphère à la Alice in Chains, un refrain gémi à la Deftones, un plan indus à la early Filter (en plus mélodique), un instrumental stoner psyché à la Sleep, un parrainage Coheed and Cambiria, le tout construit sur une base rock musclé à grosses basses rappelant parfois Pigs en moins gras. A boire et à manger. Le problème majeur de « Saboteur » est cette impression de vouloir en faire trop, de superposer les couches et d’alterner les directions alors qu’il est le plus fort quand il se contente de faire du bon gros rock qui tache à tendance stoner comme « Electricity » ou « Raindance ». C’est simple, efficace et foutrement bien torché. Parfois le less is more c’est un vachement bon truc. C’est là qu’ils sont les meilleurs alors pourquoi partir dans des morceaux à tiroirs qui sombrent assez vite dans l’ennui routinier du groupe qui en fait trop. On a l’impression que « Saboteur » tente de saboter son propre groupe. Pareillement sur les artifices indus de « Devotion » qui, s’ils ne gâchent pas le morceau, ne lui apportent rien si ce n’est la préparation d’un plan metal velu surprenant.
« Dresden » un des derniers morceaux rassemble en lui seul les qualités et défauts de ce disque : une bonne prod, de bons riffs rock’n’roll et plein d’artifices inutiles qui alourdissent la chose. Le démarrage du titre aurait été bien plus prenant avec simplement la guitare désincarnée et cette fois un peu geignarde qui apporte une belle atmosphère qui sera amoindrie par des bidouillages électroniques à la NIN totalement inutiles et simplistes à un morceau qui s’arrête avant d’avoir commencé. Voilà pour « Saboteur » un album qui promet des choses qui demande à être retravaillé, repensé et dépouillé afin de gagner en qualité et en efficacité. Ce qu’il manque ici c’est une ligne directrice claire sur laquelle on peut improviser et de laquelle on peut dévier. SILVER SNAKES c’est un panneau déviation sur une route chaotique et en construction. Ce sera bien dans quelques temps mais en l’état, c’est un peu chiant.
Rédigé par : Seb On Fire | 12.5/20 | Nb de lectures : 6684