SIGNUM REGIS est un groupe slovaque au sein duquel on retrouve le talentueux chanteur Göran Eldman, qui officie et a officié dans une tripotée de groupes connus (YNGWIE MALMSTEEN, JOHN NORUM, TIME REQUIEM, BRAZEN ABBOT, JOHANSSON etc.).

Alors il n’est nullement question ici d’un quelconque Régis que ce soit, le nom du groupe signifie en latin « la marque des rois ». Pour la petite histoire, le leader du groupe s’appelle Ronnie König, König en allemand signifiant roi, de plus le frère de Ronnie, un certain Tommy König, gravite également autour du groupe puisque c’est lui qui écrit toutes les paroles des chansons. L’album nous raconte les glorieuses batailles de rois perses et romains.

Les présentations étant faites, intéressons nous à la musique. « The Eyes Of Power » est le deuxième album de SIGNUM REGIS et, musicalement, ce nouvel opus est peu différent du précédent : du heavy metal parsemé de nombreuses touches de metal néoclassique. L’album débute par un morceau instrumental qui commence par une basse bien technique à laquelle viennent se greffer des lignes de guitares heavy et un rythme à la batterie auquel votre tête se joint tel un métronome. S’ensuivent une série de morceaux assez variés et bien heavy dans lesquelles s’épanouit le talent d’Eldman. La basse est omniprésente et bien mise en avant, on sent que leader est le bassiste. Le côté metal neoclassique « malmsteenien » est également souvent de la partie, changeant parfois les rythmes des chansons, mais le tout de façon cohérente. On ne s’ennuie pas une seconde. Deux « ballades » aèrent le tout, l’une à la moitié de l’album et une avant la clôture, mais à ceux qui ont peur de s’ennuyer, rassurez-vous il s’agit des morceaux les plus courts.

Contrairement au précèdent album, ce n’est plus Tommy Hansen, le producteur d’HELLOWEEN, qui a produit la nouvelle mouture. En effet, le bassiste Ronnie König s’en est chargé et il n’a rien à envier à Tommy Hansen.

Vous l’aurez compris tout est bien fait dans cet album. A la limite, ce que l’on peut reprocher à SIGNUM REGIS, c’est que le groupe n’a pas encore trouvé avec ce nouvel album sa propre personnalité et il risque d’être noyé dans le magma des groupes similaires.
Neuf morceaux composent l’album, pour une durée de 42 minutes.


Rédigé par : death_denied | 14/20 | Nb de lectures : 12756