"Hail intolerance" ? C'est quoi ce titre ridicule ? Et pourquoi pas "Glory to insolence" ou "Effronterie is my master" pendant qu'on y est ? Ca commence plutôt mal pour ce groupe danois fondé en 2005 et qui sort là son premier album après une démo sortie en 2005.

Musicalement le groupe se définit comme étant un groupe de Morbid doom metal / Horror Ambient. Le doom, j'ai eu beau chercher, je ne l'ai pas trouvé. L'horror ambient est bien là en revanche, enfin surtout la partie horror en fait car, en effet ce truc en est une belle d'horreur.

Je ne sais pas où commencer tellement tout est mauvais dans ce groupe... Essayons d'abord de décrire la musique histoire de bien comprendre de quoi on cause. SICK ROOM 7 donne donc dans une musique plutôt lente (d'où sans doute l'utilisation du mot doom, car comme tout le monde le sait quand c'est lent c'est du doom...) qui se veut avant toute chose atmosphérique. Pour cela, le groupe utilise des riffs bateau qu'il n'hésite pas à nous coller en boucle histoire qu'on soit bien sûr qu'ils sont pourris. Là-dessus, il colle une section rythmique qui n'en a que le nom et se contente du strict minimum, dans le genre bateau c'est pas mal non plus. Histoire de compléter la flotte (de bateaux pour ceux qui n'auraient pas tout suivi) rajoutons là-dessus des soli ridicules qu'on dirait joués par un élève appliqué mais pas très doué par ce qu'il n'a que huit ans et que ses doigts sont gourds. Le gros morceau de cet album c'est tout de même le chant. Vu qu'ils veulent nous faire un album d'ambient nos Danois ont décidé de chuchoter. C'est bien, ça permet au moins de ne pas réveiller l'auditeur qui ne manquera pas de s'endormir en écoutant cet "album" sauf pendant "Thorns between us", la piste 8 où le chanteur pas très sympa pousse des gros cris qui vont réveiller tout le monde.

Au final, cela ne serait somme toute rien si le résultat était là, à savoir une musique vraiment sombre et atmosphérique qui emmènerait l'auditeur dans l'univers de SICK ROOM 7. Sauf que là, il n'en est rien, l'auditeur, il reste assis sur son fauteuil à se demander si cet album va finir un jour et si des productions aussi craignos ça existe vraiment encore et si tout cela n'est pas une blague et qu'il va finir par se réveiller... Bon on va p'têt arrêter là, j'ai suffisamment hailer l'intolerance comme ça.


Rédigé par : Sheb | 04/20 | Nb de lectures : 11630