Le bushido c'est le code du guerrier auquel les samouraïs vouaient leur vie en suivant les sept grandes vertus confucéennes associées au Bushido: la droiture, le courage, la bienveillance, le respect, l'honnêteté, la loyauté et l'honneur. C'est ce même code du bushido qui a inspiré les gars de SICKBAG lors de l'écriture de cet album, leur tout premier après quelques démos, EP et autres splits.
Si le nom de SICKBAG ne m'était pas inconnu, je n'avais jusque-là jamais eu l'occasion de poser la moindre oreille sur leur musique. C'est désormais chose faite avec ce "Bushido codex", un premier album plutôt réussi il faut bien le dire. Sans vraiment apporter quelque chose de frais ou de nouveau, le groupe propose sa relecture du grindcore, une relecture dont les influences vont de NASUM, DYING FETUS au hardcore (ne me demandez pas en revanche, de citer des noms dans ce domaine...). Les tempos sont plutôt rapides mais les titres sont assez variés et proposent des structures plus élaborées que la moyenne des groupes de grindcore. Le chant alterne entre un chant hardcore qui occupe la majeure partie de l'espace, des growls qui viennent boucher les trous voire même du chant clair qui fait quelques rares passages éclair. Quelques petites intros bien typées asiatiques (comme par exemple sur "Hibakusha" ou encore "Whose next ?" viennent rappeler le thème de l'album.
On n'oubliera, malgré tout, pas de jeter un coup d’œil aux paroles ou du moins les quelques bribes que l'on peut trouver dans le livret. Le thème des samouraïs est encore ici présent mais le groupe a des choses à dire dans d'autres domaines, comme dans "Year zero" où le groupe nous rappelle qu'avant d'être un maillot de bain, bikini était un atoll où les Etats Unis ont conduit 86 essais nucléaires après la seconde guerre mondiale ou dans "Hibakusha" qui traite également des ravages du nucléaire sur les populations civiles. L'un des points forts de cet album est cependant la production. Elle est claire et puissante, et permet à chaque instrument d'être audible, tout en respectant la part sombre que dégage la musique de SICKBAG. On la doit au studio Loko, connu pour avoir déjà vu passer des groupes tels que RIGHT FOR LIFE ou encore 25 TA LIFE.
Au final rien de révolutionnaire ici, juste un bon premier album rempli (où plutôt justement pas assez rempli, 28 minutes c'est un peu short les gars !) de titres bien puissants taillés pour la scène. Recommandé à tous les amateurs de grind/hardcore.
Comme le commentaire precedent !!! Tres bon album pour moi :-)
damien luce IP:86.71.145. Invité
Posté le: 17/11/2006 à 19h58 - (35936)
En live, sickbag défonce !!!
Resh IP:90.12.77.235 Invité
Posté le: 18/11/2006 à 00h34 - (35950)
Camarades caennais, je vous salue bien bas!
Personne saurais ce que deviens Demosys par hasard?
M.T. IP:90.12.110.170 Invité
Posté le: 18/11/2006 à 11h05 - (35956)
Je confirme pour les avoir vu une fois en live : c'est excellent !!
ju de sickbag IP:82.216.1 Invité
Posté le: 18/11/2006 à 17h52 - (35964)
juste pour info le cd est distribuer via overcome pour la france.
sinon demosys est bel est bien mort les anciens mis a part diego qui joue avec nous sont dans yellow stone un groupe de sludge - rock et la dent noire groupe de punk a chien sans les chiens... pas de site a refiler dans l'immediat...
Dead-But-Dreaming Membre enregistré
Posté le: 18/11/2006 à 19h15 - (35968)
Putain, les titres en écoutes me plaisent bien !
Manumal Membre enregistré
Posté le: 19/11/2006 à 12h00 - (35974)
Les morceaux sont sympas ouai
Heimdall IP:194.206.212.1 Invité
Posté le: 20/11/2006 à 19h01 - (36009)
A noter que l'album est, pour nos amis normands, vendu à pas cher chez un disquaire bien sympathique des Quatres à Caen.
Je les ai vu live au Harkonnen Fest ('vache ca remonte...) et c'était une putain d'ouverture!
Resh IP:86.214.82.149 Invité
Posté le: 22/11/2006 à 13h41 - (36087)
Les quatrans tu veut dire?
Merci pour l'info :)
R.I.P demosys alors, et vive sickbag m/
stan de shedding skin IP: Invité
Posté le: 24/11/2006 à 16h20 - (36184)
leur album blast à mort et les mecs sont vraiment adorable !!! à voir en live, car c'est là que la puissance du groupe se dégage!!! a+++ les gars UUUURRRRGGGHHHHH
ju de sickbag IP:88.137.7 Invité
Posté le: 24/11/2006 à 19h13 - (36195)
oui le cd est dispo chez labo music au quatrans et aussi chez paranoid records le shop de nico d'amanda woodward qui devrais réouvrir en decembre je crois. Sinon bien sur via overcome records !!!
> merci stan pour ce cool commentaire, j'espere que nos routes vont se recroiser bientot !!! ;)
Niiwd IP:83.115.215.208 Invité
Posté le: 06/06/2008 à 19h21 - (57906)
Impressionant en Live.
Beaucoup plus gras et bourrin en concerts avec un jeux de scéne de folie et plus de chants death de porc que sur CD.
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Si le nom de SICKBAG ne m'était pas inconnu, je n'avais jusque-là jamais eu l'occasion de poser la moindre oreille sur leur musique. C'est désormais chose faite avec ce "Bushido codex", un premier album plutôt réussi il faut bien le dire. Sans vraiment apporter quelque chose de frais ou de nouveau, le groupe propose sa relecture du grindcore, une relecture dont les influences vont de NASUM, DYING FETUS au hardcore (ne me demandez pas en revanche, de citer des noms dans ce domaine...). Les tempos sont plutôt rapides mais les titres sont assez variés et proposent des structures plus élaborées que la moyenne des groupes de grindcore. Le chant alterne entre un chant hardcore qui occupe la majeure partie de l'espace, des growls qui viennent boucher les trous voire même du chant clair qui fait quelques rares passages éclair. Quelques petites intros bien typées asiatiques (comme par exemple sur "Hibakusha" ou encore "Whose next ?" viennent rappeler le thème de l'album.
On n'oubliera, malgré tout, pas de jeter un coup d’œil aux paroles ou du moins les quelques bribes que l'on peut trouver dans le livret. Le thème des samouraïs est encore ici présent mais le groupe a des choses à dire dans d'autres domaines, comme dans "Year zero" où le groupe nous rappelle qu'avant d'être un maillot de bain, bikini était un atoll où les Etats Unis ont conduit 86 essais nucléaires après la seconde guerre mondiale ou dans "Hibakusha" qui traite également des ravages du nucléaire sur les populations civiles. L'un des points forts de cet album est cependant la production. Elle est claire et puissante, et permet à chaque instrument d'être audible, tout en respectant la part sombre que dégage la musique de SICKBAG. On la doit au studio Loko, connu pour avoir déjà vu passer des groupes tels que RIGHT FOR LIFE ou encore 25 TA LIFE.
Au final rien de révolutionnaire ici, juste un bon premier album rempli (où plutôt justement pas assez rempli, 28 minutes c'est un peu short les gars !) de titres bien puissants taillés pour la scène. Recommandé à tous les amateurs de grind/hardcore.
Rédigé par : Sheb | 14/20 | Nb de lectures : 13373