Ami(e)s de la poésie bouchère bonjour (ou bonsoir).
Si à l'heure où vous lisez cette kronike, vous vous êtes passé toute la disco de Cannibal en boucle jusqu'à avoir fait fusionner votre lecteur CD, si vos voisins ne sont plus effrayés par le dernier t-shirt bien gore qui faisait votre fierté, si vous avez toujours envie de manger de la viande bien saignante, si vous regarder l'interieur de votre big mac avant de la manger, si votre rêve récurent du moment est de boire un thé au tampax ... bref si vous êtes en manque total de carnage auditif, ruher vous sur Severe Torture.
Orchestrant dans la même veine qu'un Cannibal Corpse, ce combo de hollande nous sert un death bien bourrin, direct dans ta face. Pas de place au fioriture, au mid tempo, au grand moment aérien. Ici c'est une hache dans ta gueule point barre. Les riffs sont bien afutés, récurents, comme joués en boucle (ça je trouve assez chouette car ça permet de mémoriser assez facilement le morceau). Les beuglements font penser à un taureau en rût, la batterie à un rafale de mitrailette, et la basse on l'entends à peine (comme tout bon disque de death, non je plaisante).
Si vous aimez en plus les artworks bien dégoutant, ce groupe est fait pour vous. D'ailleurs ils ont été interdit de jouer à Prateln en suisse à cause de leur dernière pochette jugée offensante pour la dignité humaine. Y'z'on rien compris les organisateurs, nous ce qu'on veut c'est que ça saigne justement yark yark yark (oups j'm'ai bavé dessus).
Bon vous aurez compris, c'est pas le disque le plus révolutionaire de cette décénie, mais c'est sympa et ça s'écoute bien sans être complètement oppressant.


Rédigé par : Kurglom | 13/20 | Nb de lectures : 8179