Le printemps est enfin de retour, le beau temps est là et, à nouveau, l’homme établit un contact avec Dame Nature dès que l'aurore darde de ses rayons d'argent à travers les écharpes de brume. Le printemps, c’est la saison des amours, les adolescents ont les hormones en ébullition et les rêves humides tandis que les poètes trouvent l’inspiration dans les bras de leur muse. Tout le monde aime cette période de l’année, même les plus tough d’entre nous. Les coreux par exemple. Eux aussi l’aiment cette putain de saison. En effet elle permet de ressortir les marcels immaculés, les shorts de basketteurs taille XL et les petites tennis confortables. C’est plus agréable de mosher dans ces conditions qu’en baggy et doudoune. Le coreux retrouve le sourire, l’envie d’en découdre et de bouger dans le moshpit.
Pour se dérouiller les articulations rien de tel qu’un petit skeud de hardcore basique, linéaire et brutal. Ca tombe bien c’est justement ce que propose les Teutons de Seven Lasting Stitches. Leur musique est à l’image de ce que propose la pochette de Kingsize. Une couronne, un logo qui sent bon les ruelles dangereuses et un titre qui dit « Ben alors qui c’est les plus balèze ? ». Pas de doute, nos six Teutons en font partie. Des plus balèzes. On l’aura tous compris, SLS fait dans le hardcore mid tempo, brutal et sans compromis emmené par un duo de vocalistes qui fonctionne suivant le schéma « gros balèze grognon / petit énervé criard » qui n’est pas sans rappeler la paire Seinfeld/Graziadei même si le premier duo qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque les Allemands est celui formé par Chris et Alain sur les premiers Do Or Die. Même complémentarité, mêmes timbres, même façon de placer sa voix et de se répartir les vocaux. Musicalement, on peut effectivement rapprocher SLS d’un DOD période "Heart Full Of Pain", mais les Allemands mettent plus en avant un petit côté beatdown vener’ sur des riffs NYHC plus classiquement hardcore. Du new school mâtiné de beatdown quoi.
La musique proposée par Seven Lasting Stitches est une invitation au mosh et rien d’autre. Les compos sont unanimement construites sur le même schéma basique : intro NYHC – premier couplet – refrain – second couplet – breakdown – moshpart – refrain. Voilà grosso modo comment se décompose un titres des Allemands. Pas d’innovations, pas de recherche musicale excessive, pas de solo ni d’arpèges, 2-3 riffs par morceaux et le compte est bon. Leur but n’est pas de révolutionner la musique, tout le monde n’en est pas capable ni n’en a l’envie, ce qui est leur cas à chaque fois. Les mecs se contentent, et c’est déjà très bien, de balancer une musique couillue, efficace et brutale destinée à un auditoire qui aime la musique couillue, efficace et brutale. Et force est de constater que certains titres comme « Cry For Nothing », « Infest », « Kingsize » ou « Zero Tolerance » possèdent un potentiel destructeur comparable à un film de Michael Bay. Je défie n’importe qui de ne pas se déboiter l’épaule ou se luxer le genou sur le breakdown monstrueux de "Zero Tolerance".
Dans leur domaine, le bastonnage en règle, les mecs s’en sortent brillamment et haut la main. Pas de problème, chaque morceau possède une identité propre qui le différencie des autres, chaque titre est à sa place et possède sa spécificité propre. Un peu comme dans les films de commando dans lesquels on a l’expert en arts martiaux mutique, le gros balèze frimeur à sulfateuse, l’intello à lunettes expert en explosifs, l’Indien spécialiste du couteau et l’ex flic devenu sniper. Ici on a le titre au refrain qui tue, le morceau typiquement NYHC, la compo 100% beatdown,… et le tout donne un ensemble cohérent et dévastateur.
SLS ne joue pas une musique originale ni innovante. SLS ne développe pas une technique hors du commun et des capacités musicales hallucinante. SLS balance une musique stéréotypée et pleine de clichés. La musique proposée ici est bas du front, straight to your face, vulgaire, basique et fonce vers sa cible telle une balle traçante. Ce n’est ni fin ou élégante, ni intelligent ou révolutionnaire mais merde ça fait du bien par où ça passe.
C'est vrai que ça sonne comme les premiers DO OR DIE... Beaucoup même...
TRAUMATISM Membre enregistré
Posté le: 29/04/2009 à 14h48 - (70433)
Une très "juste" chronique. Groupe comme il est dit au dessus, sincère, ne prétendant pas arriver sur la scène hardcore et tout bousculer. Très bonne découverte pour continuer le printemps. En tout cas pour ma part mon marcel immaculés est déjà endossé....
TRAUMATISM Membre enregistré
Posté le: 29/04/2009 à 14h48 - (70434)
Une très "juste" chronique. Groupe comme il est dit au dessus, sincère, ne prétendant pas arriver sur la scène hardcore et tout bousculer. Très bonne découverte pour continuer le printemps. En tout cas pour ma part mon marcel immaculés est déjà endossé....
VoB IP:83.156.210.41 Invité
Posté le: 29/04/2009 à 19h18 - (70445)
Ca défouraille en effet. Je dirais qu'il y a un peu de Die... My Demon dedans... Bref, je me penche dessus ^^.
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Pour se dérouiller les articulations rien de tel qu’un petit skeud de hardcore basique, linéaire et brutal. Ca tombe bien c’est justement ce que propose les Teutons de Seven Lasting Stitches. Leur musique est à l’image de ce que propose la pochette de Kingsize. Une couronne, un logo qui sent bon les ruelles dangereuses et un titre qui dit « Ben alors qui c’est les plus balèze ? ». Pas de doute, nos six Teutons en font partie. Des plus balèzes. On l’aura tous compris, SLS fait dans le hardcore mid tempo, brutal et sans compromis emmené par un duo de vocalistes qui fonctionne suivant le schéma « gros balèze grognon / petit énervé criard » qui n’est pas sans rappeler la paire Seinfeld/Graziadei même si le premier duo qui vient à l’esprit lorsqu’on évoque les Allemands est celui formé par Chris et Alain sur les premiers Do Or Die. Même complémentarité, mêmes timbres, même façon de placer sa voix et de se répartir les vocaux. Musicalement, on peut effectivement rapprocher SLS d’un DOD période "Heart Full Of Pain", mais les Allemands mettent plus en avant un petit côté beatdown vener’ sur des riffs NYHC plus classiquement hardcore. Du new school mâtiné de beatdown quoi.
La musique proposée par Seven Lasting Stitches est une invitation au mosh et rien d’autre. Les compos sont unanimement construites sur le même schéma basique : intro NYHC – premier couplet – refrain – second couplet – breakdown – moshpart – refrain. Voilà grosso modo comment se décompose un titres des Allemands. Pas d’innovations, pas de recherche musicale excessive, pas de solo ni d’arpèges, 2-3 riffs par morceaux et le compte est bon. Leur but n’est pas de révolutionner la musique, tout le monde n’en est pas capable ni n’en a l’envie, ce qui est leur cas à chaque fois. Les mecs se contentent, et c’est déjà très bien, de balancer une musique couillue, efficace et brutale destinée à un auditoire qui aime la musique couillue, efficace et brutale. Et force est de constater que certains titres comme « Cry For Nothing », « Infest », « Kingsize » ou « Zero Tolerance » possèdent un potentiel destructeur comparable à un film de Michael Bay. Je défie n’importe qui de ne pas se déboiter l’épaule ou se luxer le genou sur le breakdown monstrueux de "Zero Tolerance".
Dans leur domaine, le bastonnage en règle, les mecs s’en sortent brillamment et haut la main. Pas de problème, chaque morceau possède une identité propre qui le différencie des autres, chaque titre est à sa place et possède sa spécificité propre. Un peu comme dans les films de commando dans lesquels on a l’expert en arts martiaux mutique, le gros balèze frimeur à sulfateuse, l’intello à lunettes expert en explosifs, l’Indien spécialiste du couteau et l’ex flic devenu sniper. Ici on a le titre au refrain qui tue, le morceau typiquement NYHC, la compo 100% beatdown,… et le tout donne un ensemble cohérent et dévastateur.
SLS ne joue pas une musique originale ni innovante. SLS ne développe pas une technique hors du commun et des capacités musicales hallucinante. SLS balance une musique stéréotypée et pleine de clichés. La musique proposée ici est bas du front, straight to your face, vulgaire, basique et fonce vers sa cible telle une balle traçante. Ce n’est ni fin ou élégante, ni intelligent ou révolutionnaire mais merde ça fait du bien par où ça passe.
Rédigé par : Seb On Fire | 14.5/20 | Nb de lectures : 10200