Troisième album pour les Floridiens de Seventh Star. Signé sur le grand label Facedown, ce groupe n’a suscité rien d’autre en moi que de l’ennui. L’écoute de leur précédent opus « Brood Of Vipers » m’avait été très désagréable tant leur metal hardcore est lent, lassant et d’un ennui assez conséquent.

Remettant donc le couvert en 2007 avec ce « The Undisputed Truth », les p’tits gars de Ocala nous reservent donc ce qu’ils ont déjà produit par le passé : un metal hardcore lent, plutôt lourd entièrement dévoué à Dieu.

Musicalement, le groupe distille un metal hardcore, même si ce second terme est assez minoritaire. Quelques influences de Biohazard ou de Sick Of It All, mais également Pantera ou Sepultura. Assez lent dans sa globalité, j’ai toujours trouvé les compositions poussives et manquant cruellement d’accroche et de charme. Les riffs étant basiques et le jeu de batterie assez pauvre, le portrait brossé n’a donc rien de bien enthousiasmant. Rares sont les morceaux à pouvoir capter l’attention de l’auditeur (l’intro de « The World’s Solutions », le pont de « Seven ») et j’ai souvent baillé lors des quelques écoutes que j’ai dû entreprendre.

Seventh Star, c’est surtout un discours et un message important. Leur foi étant un des pivots de leur vie, les Floridiens dépeignent leur monde tel qu’il voudrait qu’il soit avec Dieu comme guide. La réputation du groupe dans les milieux chrétiens n’est plus à faire depuis la création du groupe en 2000. On ne peut que louer la force du groupe ainsi que sa volonté à faire évoluer ce monde si conformiste de la chrétienté, même si je suis totalement athé.
Les paroles sont particulièrement explicites et violentes (« Behold the witch hunt. Casting out the infidels. Casting out the first stone. They won’t stop until the world war three »). Tournant autour de la restauration de la Création, le groupe a toujours mis l’accent sur leur paroles et leur message. Destiné notamment à la jeunesse chrétienne américaine, ce discours semble particulièrement violent et certaines chansons collent parfaitement avec les faits réels tels qu’ils sont décrits dans la Bible, d’après quelques sources convergentes que j’ai pu trouvées sur Internet.

Au final, ce n’est pas avec ce disque que Seventh va remonter dans mon estime, même s’il y a bien pire dans le genre (xArmed For Battlex par exemple, ouch !). Ceux qui avaient aimé « Brood Of Vipers » apprécieront probablement ce disque et ceux qui avaient passé leur chemin ne s’interesseront pas à cette sortie. Je fais partie du second camp, sans aucun doute possible…


Rédigé par : Vision Of Beuh | 07/20 | Nb de lectures : 9922