SEVENTH AVENUE - Terium (Massacre/Season of Mist) - 11/09/2008 @ 08h39
Alors que la crise du pouvoir d’achat reste la principale préoccupation des Français en cette rentrée 2008, je vais être sympa et vous proposer un petit voyage dans le temps pour seulement quelques euros (enfin le prix d’un CD quoi). Montez donc à bord de la machine Seventh Avenue, qui organise le sixième voyage de sa déjà longue histoire (création en 1989), vous ne serez pas déçus. Direction l’Allemagne de la fin des 80’s, soit l’âge d’or du heavy metal teuton (bon ok, il y a aussi la chute du mur de Berlin, mais là n’est pas le propos). Les leaders de cette scène se nomment alors Helloween, Running Wild, Grave Digger, Gravestone et autres Scanner. Toute une époque !

Vous l’aurez compris, avec "Terium", le nouvel album de Seventh Avenue, combo originaire de Wolfsburg et jouissant, paraît-il, d’une certaine popularité en Amérique du Sud, c’est de heavy metal qu’il s’agit. Produit avec l’aide de Sascha Paeth (Angra, Rhapsody, Edguy…), ce disque est empreint d’une atmosphère particulière qui rappellera de nombreux souvenirs aux amateurs de heavy allemand à l’ancienne. Dotée d’une production à mi chemin entre passéisme et modernité, cette galette est une succession de morceaux ultra-efficaces, célébration d’un heavy metal de tradition qui résiste aux modes. Alors bien sûr, l’originalité dans une telle entreprise est quasi nulle mais il est bien difficile de bouder son plaisir face à ces quatorze chansons extrêmement bien ficelées, qui évoquent inévitablement les grands noms du genre. Running Wild, tout d’abord, ne serait-ce que pour la voix du chanteur/guitariste, Herbie Langhans, assez proche de celle de ce bon vieux Rock’n’Rolf. Iron Maiden ensuite, pour les duels de guitares enflammés (« Needs », « Trail of Blood ») ou le jeu de basse galopant de Markus Beck qui a dû beaucoup écouter Steve Harris durant son apprentissage de l’instrument. Et puis, impossible de ne pas penser au "Somewhere In Time" de la Vierge de Fer en écoutant le début de « Futures Dawn ». Sans oublier bien évidemment Helloween et Gamma Ray, qui demeurent les influences les plus évidentes sur cet album. A tel point que l’on a parfois l’impression d’entendre le Helloween version Andi Deris sur « Brighter than the Sun » ou « Priests and Servants » (et son refrain carton).

On trouve bien sûr ici et là quelques titres plus dispensables, mais on ne s’ennuie guère durant les 70 minutes que dure ce disque, ce qui représente déjà un bel exploit. Il faut dire que dès le premier titre, l’excellent « Crowd in the Dark », on ressent un plaisir certain à écouter ce heavy certes classique mais bougrement efficace. Très mélodiques, les compositions de "Seventh Avenue" se veulent à la fois positives et entraînantes (« Terium ») ; pas étonnant pour un combo qui affiche ouvertement sa chrétienté.

Sans être l’album de l’année, on s’en serait douté, Terium est un disque honnête et solide, qui a le mérite de faire passer un bon moment. Rien de plus cependant à chercher dans ce heavy fleurant bon les 80’s. Le plus drôle dans tout ça reste quand même que Terium est basé sur une histoire de… science-fiction. Gut gespielt !

http://www.seventh-avenue.de/ - 146 visite(s)

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Rédigé par : up the irons | 13.5/20 | Nb de lectures : 10335




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