SERPENT VENOM - Of Things Seen & Unseen (The Church Within/Vertrieb/Plastic Head) - 05/12/2014 @ 07h03
SERPENT VENOM s’est formé en 2008 (bien) à la suite du split de SLOTH, par le chanteur Gaz. Son compère dans SLOTH, Roland (guitar), le rejoint en 2011 pour remplacer le précédent guitariste parti. Depuis, c’est une démo en autoproduction qui leur ouvre les portes du label culte The Church Within. Leur premier album sort en 2011, et a connu un succès assez discret. Le quatuor revient donc cette année, toujours sur le label allemand, avec son second album Of Things Seen and Unseen.

Les angliches évoluent donc dans un doom traditionnel pesant et velu. Parlons d’abord de la production, assez grasse, qui mise sur des guitares qui suintent et une basse aussi lourde qu’un 33 tonnes. C’est donc riff grassouillet sur riff grassouillet qu’on se prend dans la tronche pendant 48 minutes. Musicalement, SERPENT VENOM lorgne du côté de la scène anglaise, avec forcément BLACK SABBATH en tête, mais aussi ELECTRIC WIZARD, celui des débuts. On retrouve donc des riffs de saindoux balancés à la tronche de l’auditeur avec un chant clair bourré de réverb’ par-dessus. Sans oublier les patterns de bûcheron du batteur. Ça groove, c’est lourd, un brin enfumé, mais pas trop pour garder une paire de couilles tendue et on passe un bon moment. Le point d’orgue de l’album étant le über heavy "Let Them Starve", ou comment balancer un putain de doom franchement heavy, avec une rythmique à dévertébrer plus d’un doomster, avec un son de porc.

Le souci pour les rosbifs, c’est qu’ils passent par des poncifs du genre, et que finalement, c’est un poil longuet. Dans la liste des clichés usés, on peut noter les passages plus calmes avec chant/basse et petit solo pour faire genre « on est torturé, tu vois ». Quelques petits passages un poil trop stoner viennent également plomber l’ambiance. Et malgré les montées en puissance (celle de "The Lords of Life" fait du bien après ce passage « coin du feu »), ce gimmick un peu systématique fait retomber l’impact de l’album. En fait, pour profiter d’un putain de bon doom trad, il faut réellement attendre les trois derniers morceaux, qui sont absolument énormes de puissance et de justesse. Un peu dommage donc, de débuter avec des morceaux plus moyens à la limite du dispensable.





Rédigé par : Skay | 14/20 | Nb de lectures : 10431




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Commentaire
zozo
Membre enregistré
Posté le: 08/12/2014 à 17h09 - (115097)
Perso, cela me rappelle, comme par hasard, le seul album de SLOTH. Peu de variété peut-être masi au bout, une vrai amabiance. Il faut juste lui laisser le temps de s'installer...

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