SERPENTIA - Day in the year of candles (Recession) - 28/02/2012 @ 08h35
SERPENTIA... en voilà un nom qu'il est bon ! Il est évidemment plus Ivol de choisir SERPENTIA que LABRADORA (d'autant que "taper" dans le reptile a toujours donné de meilleurs résultat dans le metal que de donner dans la taupe ou le chihuahua).
On avait déjà entendu parler des Serpentia chez VS avec la chronique de l'ami Tonton jadis parue en 2003 et qui narrait les premiers exploits de ces Polonais amateurs d'un Death Metal « différent ». Les voilà donc de retour avec « Day in the year of candles » qui vient consolider les bases d'une identité déjà bien marqué sur le précédent album.

ce "Day..." démarre assez doucement et ne commence réellement qu'avec « On the Wings of destiny », morceau très progressif dans l'esprit qui montre que le groupe a encore apprivoisé davantage son sens du groove et de la mélodie. Le son est énorme, chaud et épais et donne une envergure internationale à cette suite de 10 brûlots compacts et assurés qui vous raviront les oreilles.
Le chant est toujours partagé entre des intonations Black, des beuglements Death et des murmures de conteur morbide. Les ambiances sont toujours variées et assez difficiles à décrire tant elles passent tour à tour d'une une noirceur que l'on jurerait emprunté à PARADISE LOST à un imperméable bloc de glace que l'on jurerait venu des pôles les plus extrêmes.

SERPENTIA semble avoir pris conscience que sa force vient véritablement de sa capacité à pouvoir construire de belles scènes musicales sans avoir à recourir à des artifices comme la branlette du manche ou l'over – True – Ivol – Brutalité cherchant à se différencier par sa férocité ou sa sauvagerie.
Mais là où ils réussissent vraiment bien leur coup, c'est qu'ils arrivent, sans en avoir l'air, à t'entraîner avec eux au fond de leur abysses. Car, si le guitariste est bon, ses riffs ne sont pas extraordinaires. Le batteur tape bien mais ses tournes sont assez classiques. La basse à une place à part, mais c'est pas pour laisser un nouveau Cliff Burton s'exprimer. « Pain No More » qui commence pourtant sur des notes guillerettes finit par être entêtant et « Exile » avec son côté RAMMSTEIN de fin de soirée finit par déchirer sa mère. Quoi donc alors ?

SERPENTIA joue avec les mêmes armes que beaucoup de groupes de Death Mélodique mais à la différence de tous ceux qui ne font que copier les stars, SERPENTIA possède une vraie personnalité et une approche fraîche et personnelle. Du coup, les chansons sont servies par de bonnes idées, de bons musiciens et des artistes investis. La simple écoute de la redoutable « Death is my only friend » saura vous convaincre que le groupe n'a en rien perdu de son sens de la mélodie.
Un deuxième album très réussi, peut-être moins brutal que le précédent mais tout aussi envoutant. Quand on vous dit qu'il faut se méfier des serpents...


Rédigé par : Pamalach | 14,5/20 | Nb de lectures : 11711




Auteur
Commentaire
Monceau
Membre enregistré
Posté le: 29/02/2012 à 01h03 - (100740)
vendu ! thanks, msieu Pamalach :)
(le précédent aussi d'ailleurs ! et tant pis qu'il date un peu)



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