Un groupe de metal écossais, c'est quand même relativement rare. Alors que leurs voisins Irlandais avaient quelques spécimens de choix avec Abaddon Incarnate, Primordial ou Cruachan, cette joyeuse contrée n'était vraiment connue que pour ses mémorables batailles historiques. C'est dans un death atmosphérique parfois à la limite du doom qu'officie Serenade. Cette particularité atmosphérique rend la musique du groupe assez accessible et pourrait même plaire à un amateur de musique plus "soft". La production très claire, mets chaque instrument parfaitement en valeur on se surprend parfois à comparer Serenade à un Nightfall dernière mouture. Si le tempo se fait moyen sur "slaves of chaos" les choses s'accélèrent par la suite avec un "dying light" plus véloce aux riffs très black-metal et un "march of darkness" plus rythmé. C'est cette variation de rythmes à chaque morceau qui fait qu'on ne s'ennuie pas à l'écoute de cette danse du serpent. Les puristes regretteront un peu le manque de puissance des guitares mais c'est le prix à payer pour la clarté qui se dégage de ce disque. Les vocaux sont efficaces et pas trop gutturaux dans un style proche de Barney Greenway (Napalm Death) et le style global se rapproche énormément de Benediction époque "transcend the rubicon". Il y a bien pire comme références. "The serpent's dance" permettra donc aux amateurs de death, de thrash et de heavy de trouver un motif de satisfaction commun. Certains y verront une marque d'opportunisme. Moi je préfère croire en leur sincérité et je me contente de prendre cet album pour ce qu'il est vraiment, à savoir une très bonne galette de métal idéale pour se changer les idées sans se prendre la tête.


Rédigé par : Loufi | 15/20 | Nb de lectures : 6380