SEPTIC MIND - Истинный Зов (Solitude) - 08/03/2012 @ 08h36
Ils sont Russes, ce deuxième album ne compte que trois morceaux pour près de soixante minutes de musique, il y a un beau crâne bien morbide sur la pochette et le tout sort chez leurs compatriotes de SOLITUDE PRODUCTIONS : eh oui Monsieur, nous voilà replongé directos dans un grand bain fangeux de doom extrême bien opaque…
En plus donc de coller pile-poil aux standards de ce label pour qui seuls n’ont vraiment exister que SKEPTICISM, THERGOTHON et SHAPE OF DESPAIR, ce duo originaire de Tver au nord de Moscou ne cache pas un quart de pet de seconde son influence principale, à savoir ESOTERIC. La seconde partie du morceau-titre qui ouvre l’album et qui, d’ailleurs, remporte la palme de la durée (25 minutes quand même !) est à ce titre édifiante de mimétisme… Par conséquence, comme les Anglais, leur funeral doom répondant point par point aux canons du genre (tempos extrêmement lents, voix gutturale au possible et plages simplistes de claviers en soutien des guitares) avant de s’infiltrer dans les cages à miel de l’auditeur sans défense passe par un filtre psychédélique distordu qui prend un malin plaisir à désorienter les sens. Bien qu’ils ne saturent jamais l’espace sonore, tous ces effets accentuent donc l’effet ‘rêve éveillé’ recherché par ce Истинный Зов - non, je n’ai foutre aucune idée de ce que cela veut dire mais peut-être que notre Monceau traîne dans le coin et pourra éclairer notre lanterne ? – mais sans pour autant il faut l’avouer aussi empêcher le tout de tomber dans certains travers propres à ce sous-genre de la famille doom.
Car contrairement à sa référence qui peut compter, entre autres, sur les tricotages de ces trois guitares pour dériver comme bon lui semble, SEPTIC MIND lui reste un peu plombé par sa propre gravité même si paradoxalement, le mix final a favorisé l’aspect psychédélique à mort, quitte à laisser parfois un peu trop en retrait les six-cordes, même si le disque reste quand même plus heavy qu’un convoi entier de couilles de mammouths en boîte. Mais pour qui est habitué à ces plongées en bathyscaphe dans ses profondeurs abyssales (le tout ne survivant en général pas aux cinq premières minutes), le tout sera à ranger dans la catégorie ‘standard’, sans plus.
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En plus donc de coller pile-poil aux standards de ce label pour qui seuls n’ont vraiment exister que SKEPTICISM, THERGOTHON et SHAPE OF DESPAIR, ce duo originaire de Tver au nord de Moscou ne cache pas un quart de pet de seconde son influence principale, à savoir ESOTERIC. La seconde partie du morceau-titre qui ouvre l’album et qui, d’ailleurs, remporte la palme de la durée (25 minutes quand même !) est à ce titre édifiante de mimétisme… Par conséquence, comme les Anglais, leur funeral doom répondant point par point aux canons du genre (tempos extrêmement lents, voix gutturale au possible et plages simplistes de claviers en soutien des guitares) avant de s’infiltrer dans les cages à miel de l’auditeur sans défense passe par un filtre psychédélique distordu qui prend un malin plaisir à désorienter les sens. Bien qu’ils ne saturent jamais l’espace sonore, tous ces effets accentuent donc l’effet ‘rêve éveillé’ recherché par ce Истинный Зов - non, je n’ai foutre aucune idée de ce que cela veut dire mais peut-être que notre Monceau traîne dans le coin et pourra éclairer notre lanterne ? – mais sans pour autant il faut l’avouer aussi empêcher le tout de tomber dans certains travers propres à ce sous-genre de la famille doom.
Car contrairement à sa référence qui peut compter, entre autres, sur les tricotages de ces trois guitares pour dériver comme bon lui semble, SEPTIC MIND lui reste un peu plombé par sa propre gravité même si paradoxalement, le mix final a favorisé l’aspect psychédélique à mort, quitte à laisser parfois un peu trop en retrait les six-cordes, même si le disque reste quand même plus heavy qu’un convoi entier de couilles de mammouths en boîte. Mais pour qui est habitué à ces plongées en bathyscaphe dans ses profondeurs abyssales (le tout ne survivant en général pas aux cinq premières minutes), le tout sera à ranger dans la catégorie ‘standard’, sans plus.
Rédigé par : Olivier 'zoltar' Badin | 13/20 | Nb de lectures : 11376