Allez hop un énième groupe de métal à chanteuse qui vient grossir un marché complètement surchargé !
Sengir est un groupe belge pratiquant un métal symphonique avec chant féminin.
Chose étonnante, ce CD est distribué par Longfellow deeds, label plus connu pour ses groupes de stoner et de doom, qui après avoir signé The Last Embrace récemment, semble s’ouvrir un peu plus encore au marché du métal féminin.
Mais revenons sur Sengir, qui après avoir sorti « Guilty water » en 2003, nous revient 4 ans plus tard avec ce « Sign of devotion ». Et bien autant le dire tout net, ils auraient mieux fait de prendre quelques années de plus pour rendre leurs compositions plus personnelles !
C’est bien simple on a l’impression d’entendre du sous quelque chose sur chaque titre (The Gathering, Within Temptation, Lacuna Coil, Epica, After Forever.)
Franchement, j’ai eu beau me le passer plusieurs fois, le constat est toujours le même, cet opus devient lassant au bout de quelques titres.
Pourtant, il y a de bonnes choses dans cet opus, à commencer par le chant de Ellen Schutyser.
Celui-ci comporte des sonorités assez graves pour le style et cela rend bien sur ces compositions assez sombres. Ces ambiances sombres sont amenées par les claviers mais aussi par des guitares alternant entre grosses distorsions et passages clairs. Le tout étant en plus desservi par un son de qualité, ce disque avait donc tout pour plaire.
Seulement cette vilaine impression de « déjà entendu » nuit grandement à l’écoute. En plus, malgré un chant agréable, les mélodies de celui-ci sont assez quelconque généralement ce qui nuit à la qualité des compositions. De toute façon, les parties instrumentales ne valent guère mieux. On sent nettement que leurs influences ne sont pas totalement digérées, et les titres proposés ici ont un goût d’inachevé (pour ne pas dire que parfois, ils sont d’une platitude navrante.)
Franchement, ce CD serait sorti il y a de ça cinq ou six ans, lorsque le style a explosé, je n’aurais pas été aussi sévère, mais en l’espèce, les compositions sont vraiment trop limites. Dans le même style, on a fait mieux, bien mieux.
Certains passages valent tout de même le détour mais ceux-ci sont trop peu nombreux pour justifier que l’on se penche sur ce groupe si l’on n’est pas un fan absolu de métal symphonique à chant féminin.
Pas besoin d’en dire plus, vous aurez compris que Sengir livre ici un album assez moyen qui ne pourra ravir que les inconditionnels du style. Comparé à l’excellent « inside » de The Last Embrace sorti récemment chez Longefellow deeds, ce « sign of devotion » ne fait clairement pas le poids. Je ne saurais trop vous conseiller de vous pencher sur ces derniers plutôt que ce nouvel opus de Sengir….
Pas d'accord ce cd est un bon opus, pas folichon mais qui contient de bons élements tels que calling ou l'exellent Disbelief, c'est beaucoup mieux que des groupes comme vision of atlantis par exemple
Conecticcut IP:24.212.34.62 Invité
Posté le: 27/12/2008 à 04h02 - (66070)
En ce qui me concerne, je l'écoute en boucle depuis un an, j'adore !!!
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Sengir est un groupe belge pratiquant un métal symphonique avec chant féminin.
Chose étonnante, ce CD est distribué par Longfellow deeds, label plus connu pour ses groupes de stoner et de doom, qui après avoir signé The Last Embrace récemment, semble s’ouvrir un peu plus encore au marché du métal féminin.
Mais revenons sur Sengir, qui après avoir sorti « Guilty water » en 2003, nous revient 4 ans plus tard avec ce « Sign of devotion ». Et bien autant le dire tout net, ils auraient mieux fait de prendre quelques années de plus pour rendre leurs compositions plus personnelles !
C’est bien simple on a l’impression d’entendre du sous quelque chose sur chaque titre (The Gathering, Within Temptation, Lacuna Coil, Epica, After Forever.)
Franchement, j’ai eu beau me le passer plusieurs fois, le constat est toujours le même, cet opus devient lassant au bout de quelques titres.
Pourtant, il y a de bonnes choses dans cet opus, à commencer par le chant de Ellen Schutyser.
Celui-ci comporte des sonorités assez graves pour le style et cela rend bien sur ces compositions assez sombres. Ces ambiances sombres sont amenées par les claviers mais aussi par des guitares alternant entre grosses distorsions et passages clairs. Le tout étant en plus desservi par un son de qualité, ce disque avait donc tout pour plaire.
Seulement cette vilaine impression de « déjà entendu » nuit grandement à l’écoute. En plus, malgré un chant agréable, les mélodies de celui-ci sont assez quelconque généralement ce qui nuit à la qualité des compositions. De toute façon, les parties instrumentales ne valent guère mieux. On sent nettement que leurs influences ne sont pas totalement digérées, et les titres proposés ici ont un goût d’inachevé (pour ne pas dire que parfois, ils sont d’une platitude navrante.)
Franchement, ce CD serait sorti il y a de ça cinq ou six ans, lorsque le style a explosé, je n’aurais pas été aussi sévère, mais en l’espèce, les compositions sont vraiment trop limites. Dans le même style, on a fait mieux, bien mieux.
Certains passages valent tout de même le détour mais ceux-ci sont trop peu nombreux pour justifier que l’on se penche sur ce groupe si l’on n’est pas un fan absolu de métal symphonique à chant féminin.
Pas besoin d’en dire plus, vous aurez compris que Sengir livre ici un album assez moyen qui ne pourra ravir que les inconditionnels du style. Comparé à l’excellent « inside » de The Last Embrace sorti récemment chez Longefellow deeds, ce « sign of devotion » ne fait clairement pas le poids. Je ne saurais trop vous conseiller de vous pencher sur ces derniers plutôt que ce nouvel opus de Sengir….
Rédigé par : Metal Militia | 10/20 | Nb de lectures : 10703