C’est amusant, mais avec la plupart des groupes de Heavy Speed Trucmuche True Metal, il arrive souvent la même chose : quand on écoute, on accroche tout de suite, car les refrains rentrent bien dans la tête et le rythme rapide confère une certaine pêche... mais l’inconvénient, c’est qu’on s’en lasse assez vite. Avec SECRET SPHERE, c’est tout l’inverse. A la première écoute, j’ai été super déçu. Pour être tout à fait franc, je ne connaissais pas trop ce groupe. J’avais entendu un morceau de leur premier album, « Mistress of the shadowlight », sorti en 1999, sur un sampler, et j’avais trouvé ça pas mal du tout. Leur 2è album, « A time nevercome », sorti en 2001, je l’avais écouté à la FNAC, à une borne d’écoute et j’avais encore trouvé ça pas mal, mais pas au point d’acheter. A l’écoute de ce « Scent of human desire », la déception a été grande. J’ai trouvé le son brouillon, le chant approximatif... bref, rien de génial... et je suis passé à autre chose. Pourtant, quand je l’ai réécouté ultérieurement, je me suis demandé pourquoi mon premier jugement avait été si sévère... car c’est pas mal finalement. D’ailleurs, SECRET SPHERE essaie de se différencier des autres combos italiens en sonnant plus Heavy. Par exemple, « Still here » se rapproche beaucoup plus de HALFORD que de RHAPSODY. Le chant, je m’y suis fait aussi, même s’il est assez typé True Metal et qu’il manque singulièrement d’originalité (à part sur « Life part 2 - Daylight » où on entend quelques cuivres). Alors SECRET SPHERE n’a rien inventé, ce n’est pas le groupe du siècle ni un album qui risque de chambouler la scène Metal actuelle, mais c’est avec un certain plaisir maintenant que je l’écoute.


Rédigé par : Shaka | 14/20 | Nb de lectures : 8938