SATANEL - Nato Dal Fuoco (Black Tears of Death) - 11/08/2010 @ 05h45
J'ai une très mauvaise nouvelle: Satanel a splitté. Ca devrait globalement vous en toucher une sans bouger l'autre, mais il fallait le dire. Moins drôle, le split est probablement dû au décès accidentel motorisé du guitariste Stefano "Destroyer" Zago. Un drame peut toutefois avoir ses bons côtés. Avec un peu de bol (d'or), cela sonnera le glas des productions discographiques du guitariste Samael Von Martin et du batteur Demian de Saba. Si vous me trouvez dur, attendez de frissonner devant la liste de leurs projets communs: Evol, Death Dies et Abhor. Un vrai tirage de maillot de la réputation de la scène italienne.
La dernière sortie de Satanel sera donc une réédition par le label italien Black Tears of Death de leur second album paru en 2007 chez Maggot. De là à en déduire que les micro-labels sont suffisamment en souffrance pour rééditer un peu n'importe quoi...
Dans Nato Dal Feuocu, Satanel a pour unique ambition de faire revivre le feu sacré du black le plus pur. L'offrande est directe, brute de fonderie et d'une platitude désespérante. Je dois pouvoir vous trouver une cinquantaine d'albums comparables rien qu'en collant un coup de pied à la base de mon rangement à CD. Pis que les riffs sans emphase répétés ad libitum et les enchaînements pourraves ("Aquila Aurae" en devient presque drôle), c'est surtout l'exécution qui me trouble.
Dans la tête de certains, le "feu originel" ne peut probablement se trouver qu'en poussant la porte d'un studio pour y capter vite-fait-pas-en-place ses compositions pondues sur le gaz. Les blasts qui ne suivent jamais, les parties de gratte main droite trop ambitieuses pour l'exécution des six-cordistes, tout cela finit de faire chuter un album pas forcément parti gagnant à la base. Et ce feu d'artifice se termine par une reprise de "The Gate to Nanna", réponse de Beherit au "Où sont les Femelles?" de Patrick Juvet.
Rien n'y fait. Ce Satanel me donne juste envie de me remettre le Veni Vidi Vici de leurs compatriotes de Sturmkaiser, qui lui envoie le pâté. En plus, Satanel, c'était vraiment pourri comme nom de groupe...
Le nom de la galette aussi, non parce que le nato del faux-cul se pose là !! :D
Logo moche, pochette moche, musique moche !!!
Monceau Membre enregistré
Posté le: 11/08/2010 à 09h32 - (86061)
en tout cas maintenant c'est pas qu'au cul qu'ils sont feu (je venais de l'apprendre - fallais que je le place :) )
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La dernière sortie de Satanel sera donc une réédition par le label italien Black Tears of Death de leur second album paru en 2007 chez Maggot. De là à en déduire que les micro-labels sont suffisamment en souffrance pour rééditer un peu n'importe quoi...
Dans Nato Dal Feuocu, Satanel a pour unique ambition de faire revivre le feu sacré du black le plus pur. L'offrande est directe, brute de fonderie et d'une platitude désespérante. Je dois pouvoir vous trouver une cinquantaine d'albums comparables rien qu'en collant un coup de pied à la base de mon rangement à CD. Pis que les riffs sans emphase répétés ad libitum et les enchaînements pourraves ("Aquila Aurae" en devient presque drôle), c'est surtout l'exécution qui me trouble.
Dans la tête de certains, le "feu originel" ne peut probablement se trouver qu'en poussant la porte d'un studio pour y capter vite-fait-pas-en-place ses compositions pondues sur le gaz. Les blasts qui ne suivent jamais, les parties de gratte main droite trop ambitieuses pour l'exécution des six-cordistes, tout cela finit de faire chuter un album pas forcément parti gagnant à la base. Et ce feu d'artifice se termine par une reprise de "The Gate to Nanna", réponse de Beherit au "Où sont les Femelles?" de Patrick Juvet.
Rien n'y fait. Ce Satanel me donne juste envie de me remettre le Veni Vidi Vici de leurs compatriotes de Sturmkaiser, qui lui envoie le pâté. En plus, Satanel, c'était vraiment pourri comme nom de groupe...
Rédigé par : Prince de Lu | 07,5/20 | Nb de lectures : 12344