SAGA – 10 000 Days (InsideOut/Wagram) - 26/12/2007 @ 10h10
Saga, c’est plus fort que toi, ça revient même quand tu ne t’y attends pas !
Et même que ce 18ème album sera à marquer d’une pierre blanche. Pas en ce qui concerne la musique. On verra plus loin que Saga ne sait faire qu’une seule et même chose. Je vous le donne Emile ? Du Saga bien entendu ! Non, si ce e10 000 Dayse restera dans les mémoires – surtout celles des fans – c’est parce qu’il est le dernier avec Michael Sadler comme frontman.
Le bonhomme a en effet décidé de raccrocher après une ultime tournée qui se conclura en Allemagne le 05/12/07 (donc déjà finie à l’heure où vous lirez ces lignes). Retraite méritée ou carrière solo à développer, peu importe, le sieur jette l’éponge mais sans violence et sans haine. Comme Peter Gabriel ou Neal Morse en leur temps, le charismatique chanteur du groupe canadien quitte une formation qui a inscrit son nom dans l’histoire du rock dès les années 70. Pas en lettres majuscules certes, mais qui a posé sa petite pierre à l’édifice.
J’avoue que le style Saga n’est pas ce qui me procure le plus de sensations. Souvent facile, direct, sorte de rock hard FM qui ne veut pas toujours dire son nom, il ne côtoie les rivages progressifs dont il se réclame parfois qu’à de trop rares occasions.
Mais il propose dans son catalogue quelques albums qui peuvent attirer l’oreille si l’on n’est pas trop regardant. (Cf la kro de "Trust") Et puisqu’on en parle, en regardant dans le rétro – à quelques encablures – l’album "Trust" (2006) est justement celui qui se rapproche le plus de ce "10 000 Days". En somme, rien de bien nouveau. C’était un bon petit album qui s’est tiré son 15 sans trop forcer. Et bien là, c’est tout comme. On a droit aux solos sur mesure de Chrichton, aux claviers sobres mais au point de Jim Gilmour et bien sûr à la voix si particulière de Sadler qui nous donnerait presque la larme à l’œil sur les deux ballades guimauves et indigestes que sont "More Than I Deserve" et "10.000 Days". « Et oui, chers fans, je vous quitte mais je vous aime et je ne vous oublierai jamais !!! » (Moi, ce n’est pas sûr…)
Il n’y a rien à dire de plus sur cet album testament d’une époque qui se termine. Sans préjuger de quoi que ce soit car on a connu des comeback retentissants, regardons plutôt vers l’avenir et imaginons que le groupe décide de tourner la page et de changer son fusil d’épaule. En recrutant un nouveau chanteur moins « typé » que Sadler et pourquoi pas, qu’il donne à sa musique un caractère plus ambitieux donc attractif. On peut toujours rêver mais Noël approche et pourquoi pas, le mec en rouge au traîneau tiré par des bêtes à bois, il pourrait bien nous entendre… S’il existe !
Rédigé par : Karadok | 14/20 | Nb de lectures : 10249
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Et même que ce 18ème album sera à marquer d’une pierre blanche. Pas en ce qui concerne la musique. On verra plus loin que Saga ne sait faire qu’une seule et même chose. Je vous le donne Emile ? Du Saga bien entendu ! Non, si ce e10 000 Dayse restera dans les mémoires – surtout celles des fans – c’est parce qu’il est le dernier avec Michael Sadler comme frontman.
Le bonhomme a en effet décidé de raccrocher après une ultime tournée qui se conclura en Allemagne le 05/12/07 (donc déjà finie à l’heure où vous lirez ces lignes). Retraite méritée ou carrière solo à développer, peu importe, le sieur jette l’éponge mais sans violence et sans haine. Comme Peter Gabriel ou Neal Morse en leur temps, le charismatique chanteur du groupe canadien quitte une formation qui a inscrit son nom dans l’histoire du rock dès les années 70. Pas en lettres majuscules certes, mais qui a posé sa petite pierre à l’édifice.
J’avoue que le style Saga n’est pas ce qui me procure le plus de sensations. Souvent facile, direct, sorte de rock hard FM qui ne veut pas toujours dire son nom, il ne côtoie les rivages progressifs dont il se réclame parfois qu’à de trop rares occasions.
Mais il propose dans son catalogue quelques albums qui peuvent attirer l’oreille si l’on n’est pas trop regardant. (Cf la kro de "Trust") Et puisqu’on en parle, en regardant dans le rétro – à quelques encablures – l’album "Trust" (2006) est justement celui qui se rapproche le plus de ce "10 000 Days". En somme, rien de bien nouveau. C’était un bon petit album qui s’est tiré son 15 sans trop forcer. Et bien là, c’est tout comme. On a droit aux solos sur mesure de Chrichton, aux claviers sobres mais au point de Jim Gilmour et bien sûr à la voix si particulière de Sadler qui nous donnerait presque la larme à l’œil sur les deux ballades guimauves et indigestes que sont "More Than I Deserve" et "10.000 Days". « Et oui, chers fans, je vous quitte mais je vous aime et je ne vous oublierai jamais !!! » (Moi, ce n’est pas sûr…)
Il n’y a rien à dire de plus sur cet album testament d’une époque qui se termine. Sans préjuger de quoi que ce soit car on a connu des comeback retentissants, regardons plutôt vers l’avenir et imaginons que le groupe décide de tourner la page et de changer son fusil d’épaule. En recrutant un nouveau chanteur moins « typé » que Sadler et pourquoi pas, qu’il donne à sa musique un caractère plus ambitieux donc attractif. On peut toujours rêver mais Noël approche et pourquoi pas, le mec en rouge au traîneau tiré par des bêtes à bois, il pourrait bien nous entendre… S’il existe !
Rédigé par : Karadok | 14/20 | Nb de lectures : 10249