Comptant en ses rangs le batteur de Spite Extreme Wing, Sacradis est un combo italien qui nous vient de Gènes (là où il n'y a pas de plaisir). La bestiole rampe depuis le milieu des années 90 et est responsable du mini Sacradis Infernalis (1998), du promo Sacradis Promo 2000 (dois-je vraiment donner la date?) et d'un premier album Darkness of our Souls paru chez Behemoth Productions en 2004. Il a donc fallu quatre ans au combo pour mitonner ses huit nouveaux titres. Oui, ma bonne dame. Et pour votre info, je signale que le vocaliste, Kadath, a quitté la formation juste après l'enregistrement de cet album et que c'est le guitariste Ülfe qui se charge désormais également des voix.
Résolument ancré dans la pensée anti-chrétienne, Sacradis ne s'embarrasse pas de détails et puise son black rageur et mélodique au plus profond des tremolos d'un Marduk pré-Panzer. La gorge raclée par des râles rauques et les passages les plus pesants rapprochent également Sacradis des hurlements issus du Necromorbus. Ce mélange suédois fait décanter un "tonic orthodox black metal" qui se laisse boire jusqu'à la lie. Efficace, résolument rentre-dedans sans renier de nombreux thèmes, Damnation Memoriae incite au secouage de pellicules, ce qui est un art idéal à pratiquer en période de neige tout en restant discret.
Hormis 2min30 de larsen et divers bruitages, rien ne m'a chagriné durant l'écoute. Mais rien ne m'a fait tourner la perruque non plus. Bref, voilà un album sans grande surprise, livré par un groupe certes fort classique dans son art et ses intentions, mais voilà surtout un album qui a l'avantage de tenir éveillé par grand froid. Les plus de 50 minutes de bruit s'enfilent comme des perles dans l'anus d'une cochonne, sans provoquer de lassitude. C'est déjà pas si mal par les temps qui courent.
Acheté à la sortie à la vue du CV des participants et assez d'accord avec mon Prince.
Je trouve que la galette démarre vraiment bien avec des morceaux bien fichus mais j'ai l'impression qu'ils ont eu du mal à terminer le skeud.
J'ai un peu l'impression qu'ils ne savaient plus trop ou aller.
Il demeure que j'écoute encore ce disque qui me procure un plaisir non négligeable.
Il reste un agréable apéro pas un chef d'oeuvre mais un truc plutôt bien branlé qui fait plaisir à écouter.
13 ou 14 pas plus, pas moins
kurten IP:88.164.19.60 Invité
Posté le: 07/01/2009 à 12h59 - (66406)
qui parmi vous connait DEAD RAVEN CHOIR, ACEPHALE, WORMSBLOOD ?
ça vaut plus la peine de se limiter à ce genre de "black"...
Prince de Lu Membre enregistré
Posté le: 07/01/2009 à 14h14 - (66415)
Se limiter? Elle est bien bonne.
DARK RABBIT Membre enregistré
Posté le: 07/01/2009 à 14h38 - (66417)
bah on connait mais...je ne suis pas certain de comprendre la remarque.. à titre personnel le fait d'écouter par exemple du grind ne m'a jamais empêché d'écouter du rap, du neo-folk etc... c'est pareil à l'intérieur d'un même genre
master_bibouc Membre enregistré
Posté le: 07/01/2009 à 16h13 - (66423)
berk! t'écoutes du rap! vade retro sata.... deus!
(c'est une boutade, hein...)
Je trouve le son un poil trop "spatial". Les guitares manquent un peu de présence et la voix se perd dans une reverb un peu trop forte. On a un peu l'impression qu'ils ont enregistré dans une caverne. En tout cas, c'est ce que le titre de leur myspace me fait penser.
Arnahud IP:86.219.76.250 Invité
Posté le: 07/01/2009 à 22h36 - (66436)
J'ai trouvé ça super sympa mais leur visuel...un peu trop vert à mon goût. Sacradis présente le black-metal chlorophylle...
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Résolument ancré dans la pensée anti-chrétienne, Sacradis ne s'embarrasse pas de détails et puise son black rageur et mélodique au plus profond des tremolos d'un Marduk pré-Panzer. La gorge raclée par des râles rauques et les passages les plus pesants rapprochent également Sacradis des hurlements issus du Necromorbus. Ce mélange suédois fait décanter un "tonic orthodox black metal" qui se laisse boire jusqu'à la lie. Efficace, résolument rentre-dedans sans renier de nombreux thèmes, Damnation Memoriae incite au secouage de pellicules, ce qui est un art idéal à pratiquer en période de neige tout en restant discret.
Hormis 2min30 de larsen et divers bruitages, rien ne m'a chagriné durant l'écoute. Mais rien ne m'a fait tourner la perruque non plus. Bref, voilà un album sans grande surprise, livré par un groupe certes fort classique dans son art et ses intentions, mais voilà surtout un album qui a l'avantage de tenir éveillé par grand froid. Les plus de 50 minutes de bruit s'enfilent comme des perles dans l'anus d'une cochonne, sans provoquer de lassitude. C'est déjà pas si mal par les temps qui courent.
Rédigé par : Prince de Lu | 13/20 | Nb de lectures : 10648