RUINER est un groupe que j’adore mais dont j’ai beaucoup de mal à parler. Pourquoi ? Je ne sais pas vraiment… Ca arrive parfois qu’on reste sans voix devant son clavier alors que lors de l’écoute on a les fesses qui font bravo. C’est ce qui m’arrive avec RUINER, à chaque fois que je tente de m'y atteler, rien ne vient, aucune phrase sensée ne s'inscrit sur mon écran, mes petit doigts crochus de méchant chroniqueur s'activent dans le vide. Incompréhensible. Mais bon, on va pas se dégonfler, on va se retrousser les manches et analyser l’album « Hell Is Empty » systematiquement. Point par point.
Bons points.
- RUINER est signé sur Bridge Nine, un gage de qualité.
- Ils jouent dans la cour du hardcore mélodique moderne à la Comeback Kid, Champion, Verse, Have Heart mais avec un petit truc en plus "qui fait que".
- Le groupe possède en la personne de Rob Sullivan un des trois meilleurs chanteurs du style. Son organe est capable de faire passer énormément d’émotions diverses tout en restant toujours dans l’agression et le chant à la limite du screamo.
- Une finesse d’écriture dans la musique qui, camouflée derrière son immédiateté, démontre une grande compréhension de la composition et de la musique en général.
- Une finesse d’écriture dans les lyrics qui prouve qu’on peut écrire sur la religion (« Convenient God », le meilleur titre de l’album) de façon intelligente, sans appeler à la mort de tous les chrétiens ou balancer des rats crevés dans la fosse.
- Une production aux petits oignons qui offre au groupe une véritable identité dans un genre à la limite de la saturation.
- Un mix mêlant si habillement la guitare et la basse qu’à certains moments les trois instruments donnent l’impression de ne faire qu’un.
- Un batterie faisant sans cesse contrepoids avec les musique. Assurant un vrai groove même lors des parties les plus habitées émotionnellement.
- Quelques parties two-step disséminées de-ci de-là donnant sacrément envie de danser, de suer comme une bête et de se frotter contre son voisin ou son chat si on est seul chez soi.
- Une musique dense, tendue et urgente à la noirceur jamais feinte.
- Une vraie dimension dramatique dans la composition.
- Quelques passages plus mid tempo à la limite du screamo et du post-skevouvoulez.
- Un joli digipack sobre mais évocateur.
- Ils ont de chouettes t-shirts.
- Le groupe vient de Baltimore, pour le fan de John Waters que je suis ça compte.
Mauvais Points.
- Un album un peu court…
- Un manque de prise de risque parfois un peu facile.
- Une trop grande fidélité au style « Bridge Nine ».
- RUINER ne vient jamais jouer en France.
Si on fait le compte ça nous fait 16 points positifs sur 20 points soulevés. Du coup la note est logique.
J'ai failli me laisser tenter mais j'ai peur que ce soit un peu trop "nice" pour mon goût, trop mélodique...mais tu fais envie.
Je me le garde dans un coin de la tronche
toub / nothingness IP:86.68.122.35 Invité
Posté le: 31/03/2010 à 22h52 - (82310)
J'ai découvert ce groupe grâce au feat de rob sullivan sur l'album Fractures Killing the dream ! Bonne découverte même si ce style est tellement à la mode en ce moment que ça commence à en devenir chiant
Worthless Membre enregistré
Posté le: 13/07/2010 à 17h52 - (85333)
Pfiou quel album... Je viens de découvrir alors que je me renseignais sur les groupes du Ieper que je ne connais pas, énorme claque. C'est poignant.
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Bons points.
- RUINER est signé sur Bridge Nine, un gage de qualité.
- Ils jouent dans la cour du hardcore mélodique moderne à la Comeback Kid, Champion, Verse, Have Heart mais avec un petit truc en plus "qui fait que".
- Le groupe possède en la personne de Rob Sullivan un des trois meilleurs chanteurs du style. Son organe est capable de faire passer énormément d’émotions diverses tout en restant toujours dans l’agression et le chant à la limite du screamo.
- Une finesse d’écriture dans la musique qui, camouflée derrière son immédiateté, démontre une grande compréhension de la composition et de la musique en général.
- Une finesse d’écriture dans les lyrics qui prouve qu’on peut écrire sur la religion (« Convenient God », le meilleur titre de l’album) de façon intelligente, sans appeler à la mort de tous les chrétiens ou balancer des rats crevés dans la fosse.
- Une production aux petits oignons qui offre au groupe une véritable identité dans un genre à la limite de la saturation.
- Un mix mêlant si habillement la guitare et la basse qu’à certains moments les trois instruments donnent l’impression de ne faire qu’un.
- Un batterie faisant sans cesse contrepoids avec les musique. Assurant un vrai groove même lors des parties les plus habitées émotionnellement.
- Quelques parties two-step disséminées de-ci de-là donnant sacrément envie de danser, de suer comme une bête et de se frotter contre son voisin ou son chat si on est seul chez soi.
- Une musique dense, tendue et urgente à la noirceur jamais feinte.
- Une vraie dimension dramatique dans la composition.
- Quelques passages plus mid tempo à la limite du screamo et du post-skevouvoulez.
- Un joli digipack sobre mais évocateur.
- Ils ont de chouettes t-shirts.
- Le groupe vient de Baltimore, pour le fan de John Waters que je suis ça compte.
Mauvais Points.
- Un album un peu court…
- Un manque de prise de risque parfois un peu facile.
- Une trop grande fidélité au style « Bridge Nine ».
- RUINER ne vient jamais jouer en France.
Si on fait le compte ça nous fait 16 points positifs sur 20 points soulevés. Du coup la note est logique.
Rédigé par : Seb On Fire | 16/20 | Nb de lectures : 12262