ROYAL JESTER - Night Is Young (Scarlet/Season Of Mist) - 08/07/2010 @ 08h06
De prime abord, les débuts discographiques du groupe suédois ROYAL JESTER ont tout pour attirer l’attention et la sympathie. En effet, avec une jolie pochette signée JP Fournier, une production confiée aux deux guitaristes de SCAR SYMMETRY, Per Nilsson et Jonas Kjellgren, et une présentation élogieuse de la part de leur label Scarlet Records, qui fait d’eux l’une des nouvelles sensations en matière de speed mélodique, ces jeunes musiciens semblent avoir le vent en poupe.
Côté musique, inutile de s’attendre à autre chose qu’à une resucée des STRATOVARIUS, SONATA ARCTICA, EDGUY et consorts. Si l’on devait rapprocher ROYAL JESTER de certains de ses compatriotes, les noms qui viennent instantanément à l’esprit sont ceux de REINXEED, ou de NIGHTSCAPE (apparemment disparus du circuit). Bref, sans nous attarder sur des éléments qui n’en valent pas forcément la peine, on dira que techniquement le groupe assure plutôt bien, ses membres ayant apparemment intégré par cœur leur petit HELLOWEEN illustré. Pour qui apprécie les tempos speedés, les refrains joyeux et insouciants et les soli de guitare émaillés d’influences néoclassiques, l’ingestion de cet album ne devrait pas poser de problèmes majeurs.
Cependant, outre ses compositions dénuées de la moindre originalité, l’un des gros points noirs de "Night Is Young" demeure selon moi le chant du vocaliste Mattias Lindberg, bien trop linéaire et impersonnel pour convaincre pleinement. Alors, bien sûr, le style en question est propice aux envolées haut perchées et aux vocaux juvéniles teintés d’une bonne dose de naïveté (quoique certains groupes aient prouvé le contraire), mais le résultat est ici vraiment trop caricatural pour être pris au sérieux. ROYAL JESTER enchaîne donc les titres gentillets qui pourront émouvoir sans difficultés certain(e)s adolescent(e)s pré-pubères. Pour leur part, les fans de power metal plus couillu esquisseront, au mieux, un sourire compatissant.
De fait, dès lors que l’on s’aventure un tant soit peu au-delà des éléments de façade (promotion, artwork et production donc), le groupe suédois reste assez quelconque. Il devrait néanmoins se faire une petite place au milieu des multiples formations qui officient dans ce créneau musical. Quant à savoir si l’on tient là l’un des grands de demain, je n’en mettrais (vraiment pas) ma main à couper. En définitive, et comme le dirait un humoriste bien connu, « c’est vous qui voyez »…
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Côté musique, inutile de s’attendre à autre chose qu’à une resucée des STRATOVARIUS, SONATA ARCTICA, EDGUY et consorts. Si l’on devait rapprocher ROYAL JESTER de certains de ses compatriotes, les noms qui viennent instantanément à l’esprit sont ceux de REINXEED, ou de NIGHTSCAPE (apparemment disparus du circuit). Bref, sans nous attarder sur des éléments qui n’en valent pas forcément la peine, on dira que techniquement le groupe assure plutôt bien, ses membres ayant apparemment intégré par cœur leur petit HELLOWEEN illustré. Pour qui apprécie les tempos speedés, les refrains joyeux et insouciants et les soli de guitare émaillés d’influences néoclassiques, l’ingestion de cet album ne devrait pas poser de problèmes majeurs.
Cependant, outre ses compositions dénuées de la moindre originalité, l’un des gros points noirs de "Night Is Young" demeure selon moi le chant du vocaliste Mattias Lindberg, bien trop linéaire et impersonnel pour convaincre pleinement. Alors, bien sûr, le style en question est propice aux envolées haut perchées et aux vocaux juvéniles teintés d’une bonne dose de naïveté (quoique certains groupes aient prouvé le contraire), mais le résultat est ici vraiment trop caricatural pour être pris au sérieux. ROYAL JESTER enchaîne donc les titres gentillets qui pourront émouvoir sans difficultés certain(e)s adolescent(e)s pré-pubères. Pour leur part, les fans de power metal plus couillu esquisseront, au mieux, un sourire compatissant.
De fait, dès lors que l’on s’aventure un tant soit peu au-delà des éléments de façade (promotion, artwork et production donc), le groupe suédois reste assez quelconque. Il devrait néanmoins se faire une petite place au milieu des multiples formations qui officient dans ce créneau musical. Quant à savoir si l’on tient là l’un des grands de demain, je n’en mettrais (vraiment pas) ma main à couper. En définitive, et comme le dirait un humoriste bien connu, « c’est vous qui voyez »…
Rédigé par : up the irons | 11/20 | Nb de lectures : 12197