ROLLING STONES - Qu'en Pense KEITH RICHARDS ? (Sonatine) - 02/07/2010 @ 08h05
"On a frappé à la porte de nos loges. Notre manager a crié :
Keith ! Ron ! Police c'est pour vous !
Oh la vache ! On a paniqué et on a tout balancé dans les chiottes et on a tiré la chasse. Puis la porte s'est ouverte et c'était Stewart Copeland et Sting."


Keith Richards

Si les Rolling Stones n'ont pas eu sur le metal une influence aussi manifeste que Led Zep par exemple, il est certain qu'ils ont quand même laissé un sacré héritage, à la fois humain et musical. Mais on n'est pas ici pour philosopher sur les morceaux des Stones, ni même pour parler de leur intégrité actuelle. On est ici pour parler de Keith Richards, personnage ô combien connu et reconnu de la musique rock, à la fois pour son jeu de guitare "je m'en foutiste au possible" autant que pour son caractère de loup solitaire. Comme il le dit très bien lui-même "j'ai tout essayé" et au vu des quinto-tonnes d'anecdotes plus ou moins vraies qui courent sur le personnage, il me tarde de lire la future biographie qu'il devrait sortir prochainement.

"Mick ne boit jamais rien à part de l'eau de Seltz maintenant... vous parlez d'une petite nature."

"J'ai toujours eu de la peine pour les femmes de Mick car elles finissent toujours par venir pleurer sur mon épaule. Et je leur dis "Et moi alors ? Moi, je suis coincé pour de bon avec lui."


Ce petit livre "Qu'en pense Keith Richards ?" n'est pas une bio à proprement parlé. C'est un recueil de petites phrases prononcées par le pirate, toutes glanées au gré des interviews et des déclarations fracassantes qu'il lui est arrivé de prononcer en live ou en conférence de presse.
116 petites pages pour 12 Euros TTC (en plus écrit gros) inutile de dire que cela fait quand même bien cher la curiosité.
"Les phrases de Keith Richards valent de l'or" dirait Manoeuvre... eh ben pour une fois, ce sinistre individu n'aurait pas tort... d'autant que c'est quand même pas du Churchill. Mais bon le merchandising des Stones est couteux et ce livre ne fait pas exception... voyons plutôt ce qu'il a dans le bide.
Le livre est séquencé en diverses thématiques ("Keith et les guitares", "Keith et les femmes", etc.) et on découvre, souvent en peu de mots, ce qu'a pu en dire l'adepte de l'open tunning. Bien sûr, tout l'intérêt est dans l'aspect très rugueux des réponses, dans l'humour british qu'il envoie parfois et dans ce côté "hardcore" que possède toujours le personnage même s'il possède des millions de dollars sur son compte en banque. Ne vous attendez pas à vous fendre la poire en permanence (même si ça arrive plus d'une fois) ou à être absolument effaré de tous les excès de Richards car au final, le livre n'est pas si racoleur que ça.
Ne vous attendez pas non plus à des leçons de vie d'une profondeur insondable ou à la poésie lugubre à la Nick Cave car Keith reste fidèle à une certaine ligne de conduite, envoyant des baffes comme il assène ses accords. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que cela balance sec (y compris sur les copains) et qu'à bien des reprises, le bandanné vise juste.

"J'ai essayé d'être un bon guitariste... et comme Chuck Berry j'ai échoué !"

A plusieurs moments d'ailleurs, et au vu de son attitude qui semble sincère, on se demande comment il a fait pour ne pas devenir cinglé dans cet immense cirque que semble avoir été (et est encore) sa vie. Drogues, femmes, tragédies, alcool et telecasters semblent être le décor du théâtre dans lequel il s'est brillamment distingué. Mais si le propos est souvent sombre, il est sauvé par ce "je ne sais quoi" qui fait la marque des grands, donnant ainsi aux mots une couleur flamboyante mouillée par cette pluie fine et pénétrante qui fait le charme (?!) de la perfide Albion.

Ceux qui n'aiment pas le personnage relèveront que c'est certainement pas très dur de faire le Tough boy déchiré quand on a une armée d'avocats et de larbins pour nettoyer derrière soi. Et puis comme le dit Lemmy :"Les Stones, c'était des petits bourgeois qui sont venus s'encanailler dans les bas fonds de Londres... les Beatles, c'était des durs de Liverpool dont certains venaient de quartiers vraiment chauds."
Bref chacun choisira son camp.
Au final et un peu comme le dit Johnny Deep : "Je m'en fous de savoir si l'histoire du cocotier est vraie ou pas... le fait qu'à plus de soixante ans Keith ait eu l'idée d'escalader un arbre pour une raison X ou Y me suffit amplement".

Une dernière petite louche ?

Après avoir frappé un type avec sa guitare qui voulait monter sur scène en 1982 :

"- Et s'il avait eu un flingue ou un poignard ? Je veux dire c'est peut-être un fan, c'est peut-être un taré, n'empêche que là, il est sur mon territoire. Le gonze, je peux te dire que je le laisse pas passer."


Rédigé par : pamalach | / | Nb de lectures : 13099




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Commentaire
xmaxx TOOTH
Membre enregistré
Posté le: 03/07/2010 à 13h21 - (85081)
C'est quoi l'histoire du cocotier?

dibos
Membre enregistré
Posté le: 03/07/2010 à 14h18 - (85083)
Keith s'est vautré du haut d'un cocotier, lui occasionnant une commotion cérébrale (source wikipédia).

juj
Membre enregistré
Posté le: 05/07/2010 à 08h27 - (85095)
sur le tournage de Pirates des Caraïbes ?

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