Le vendredi est un jour bien particulier. C’est la fin de cette saloperie de semaine de taf, le dernier jour où l’on va voir la sale tronche de ses collègues (et de son boss), la dernière journée à se farcir tous les cons des transports, bref, la libération. On aborde cette fin de semaine d’une façon plus détendue, tout en sachant que l’ultime compte à rebours va bientôt se terminer, et nous laisser abandonner nos postes l’espace de 2 jours… Alors quoi de mieux que de s’enfiler une musique douce et calme avant la détente finale.

C’est là qu’intervient « Robot Orchestr3 », troisième album des Rochelais de ROBOT ORCHESTRA, avec ses 7 titres posés et planants. Leur musique est de celle qui s’apprécie sur le long terme, celle qui met du temps à venir mais qui réussit à éclore au bon moment, sans trop en faire, arrangée intelligemment, sans haine, ni violence. ROBOT ORCHESTRA nous font, l’espace de 40 minutes, découvrir un univers riche, doux, par moments plus virulent, mêlant post-rock, rock, et ambiance, dans un univers classieux grâce à une interprétation sensible et touchante. Les guitares se font discrètes, et pourtant si présentes, et sont bien souvent accompagnées de violons et trompettes. Leur intégration s’incorpore parfaitement et renforce grandement l’effet quelque peu filmique que le disque réussit à faire ressortir.

On écoute, attentivement, posément, et on se laisse bercer par les mélodies chaloupées et mélodieuses dont regorge « Robot orchestr3 » pour effectuer un voyage détendu de tout stress. Les Rochelais nous livrent là un album fichtrement intéressant, à écouter dans des conditions particulières, mais valant véritablement le détour et l’écoute.




Rédigé par : Velvet Kevorkian | 16/20 | Nb de lectures : 11524