RISE TO REMAIN - City Of Vultures (EMI) - 19/10/2011 @ 08h10
Dans la famille Dickinson, je voudrais le fils. Bonne pioche ! En voilà une bonne surprise, RISE TO REMAIN n’est autre que le groupe dans lequel officie le fiston de Bruce, Austin Dickinson. Les fans de la Vierge de Fer auront pu découvrir ce jeune groupe en première partie d’Eddie et sa bande lors de leur dernière tournée (tout comme Lauren Harris quelques années plus tôt). Bref, que nous propose RISE TO REMAIN avec ce "City Of Vultures"?
Le groupe envoie un metalcore assez typique et 1000 fois entendu. Voilà, c’est dit. Mais bon, c’est pas parce qu’on copie les autres qu’on doit mal le faire. Là-dessus RISE TO REMAIN s’en sort plutôt bien, et c’est déjà pas mal. Les British respectent à la lettre les codes du genre, et on bouffe du metalcore calibré et mielleux à fond tout du long quasiment. Austin chante bien, que ce soit en growl ou en chant clair (il a dû hériter ça de son pôpa) et ses compères nous sortent de bons passages, tantôt thrash, tantôt mélodiques, agrémentés de solos made in heavy metôl qui font mouche. Mais bon, si vous cherchez un groupe qui sort un peu du lot, passez votre chemin. RISE TO REMAINS ne fait que décalquer tout ce qui a déjà été fait. Et ils le font bien, en fait. L’album passe super bien, mais on ne retient quasiment rien vu que tout se ressemble et on a l’impression d’écouter un énième CD de, aller, disons, BULLET FOR MY VALENTINE pour le rapprochement le plus adéquat. Ce n’est pas méchant pour un sou, malgré la présence de quelques mosh part bien gentillettes, mais ça sonne bien. Si on cherche à passer un disque coolos, mais qui avoine pas trop, c’est le top. Un petit "The Serpent" ou "City Of Vultures" lors d’une soirée ça passe tout seul et c’est ça qui est agréable, après tout. Malheureusement, le reste de l’album devient vite ennuyeux passé ces titres, tous les morceaux sont calqués sur le même schéma et l’impression de redondance se fait vite sentir, pour ensuite nous gonfler vers le milieu du disque. Et ça, c’est vraiment le gros point noir de ce "City Of Vultures". Alors on prend ça pour ce que c’est, du métal un chouille « mainsteam », bien joué, bien accrocheur, mais qui manque de niak et de personnalité. Une petite ballade des familles vient nous chatouiller les tympans vers la fin de l’album, avec "Roads", et après ça, on se dit que finalement on va leur pardonner leur manque de personnalité, puisque après tout ce n’est que leur premier album.
j'espère aussi que ça sera leur dernier album...
vu à l'avant première de Maiden, de la soupe coreuse pour ados boutonneux !
Bruce apprends à ton fiston à piloter un zinc, car c'est pas dans la zic qu'il fera carrière...
Rockoholic Membre enregistré
Posté le: 19/10/2011 à 19h53 - (97731)
Contrairement à une grande majorité des lecteurs de VS, la comparaison avec Bullet For My Valentine m'a plutôt donné envi d'écouter ça.
J'aurais du m'abstenir peut-être. De prime abord ça ne vend pas vraiment du rêve. Quand on a aucune originalité on doit compenser par une musique accrocheuse, ce que ca ne semble pas être.
Et la voix de son père m'a toujours un peu énervé, le fiston tient ça de lui! Sa performance en chant clair est à la limite de l'acceptable, heureusement qu'il assure en growl
Blazman IP:90.51.173.216 Invité
Posté le: 20/10/2011 à 08h45 - (97738)
Je me demande quel note aurait obtenu ce disque si le chanteur n'avait pas un nom...............
Velvet Kevorkian Membre enregistré
Posté le: 20/10/2011 à 08h52 - (97739)
Bah un 11/20.
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Le groupe envoie un metalcore assez typique et 1000 fois entendu. Voilà, c’est dit. Mais bon, c’est pas parce qu’on copie les autres qu’on doit mal le faire. Là-dessus RISE TO REMAIN s’en sort plutôt bien, et c’est déjà pas mal. Les British respectent à la lettre les codes du genre, et on bouffe du metalcore calibré et mielleux à fond tout du long quasiment. Austin chante bien, que ce soit en growl ou en chant clair (il a dû hériter ça de son pôpa) et ses compères nous sortent de bons passages, tantôt thrash, tantôt mélodiques, agrémentés de solos made in heavy metôl qui font mouche. Mais bon, si vous cherchez un groupe qui sort un peu du lot, passez votre chemin. RISE TO REMAINS ne fait que décalquer tout ce qui a déjà été fait. Et ils le font bien, en fait. L’album passe super bien, mais on ne retient quasiment rien vu que tout se ressemble et on a l’impression d’écouter un énième CD de, aller, disons, BULLET FOR MY VALENTINE pour le rapprochement le plus adéquat. Ce n’est pas méchant pour un sou, malgré la présence de quelques mosh part bien gentillettes, mais ça sonne bien. Si on cherche à passer un disque coolos, mais qui avoine pas trop, c’est le top. Un petit "The Serpent" ou "City Of Vultures" lors d’une soirée ça passe tout seul et c’est ça qui est agréable, après tout. Malheureusement, le reste de l’album devient vite ennuyeux passé ces titres, tous les morceaux sont calqués sur le même schéma et l’impression de redondance se fait vite sentir, pour ensuite nous gonfler vers le milieu du disque. Et ça, c’est vraiment le gros point noir de ce "City Of Vultures". Alors on prend ça pour ce que c’est, du métal un chouille « mainsteam », bien joué, bien accrocheur, mais qui manque de niak et de personnalité. Une petite ballade des familles vient nous chatouiller les tympans vers la fin de l’album, avec "Roads", et après ça, on se dit que finalement on va leur pardonner leur manque de personnalité, puisque après tout ce n’est que leur premier album.
Rédigé par : Velvet Kevorkian | 11/20 | Nb de lectures : 13254