Shaka: Franchement, je suis plus qu'agréablement surpris avec ce mini album de RHAPSODY (42 minutes quand même !). En effet, j'avais bien aimé "Dawn of Victory", mais je trouvais qu'il manquait d'ambitions, il était moins symphonique que "Symphony of Enchanted Lands". Alors je les attendais au tournant nos Ritals. Mais avec "Rain of a Thousand Flames", jamais RHAPSODY n'aura autant mérité l'appellation de "Hollywood Metal" ! En fait, il y a deux différences majeures par rapport aux albums précédents : il y a encore plus d'orchestrations qui renforcent le côté symphonique plus présent que jamais ; et Fabio est plus en retrait que d'habitude: il y a plus (décidément, il y en a des "plus" !) de passages instrumentaux ou alors, c'est une vocaliste, les chœurs (dans lesquels on retrouve entre autres Tobias Sammet) et le narrateur qui se chargent des paroles. Et ça, ça me plaît, pas que je déteste la voix de Fabio, mais... je m'explique: RHAPSODY, quand on écoute, on est projeté dans un film (hollywoodien bien sur, pas un Max Pecas) et boum... Fabio débarque avec sa voix qui "gâche" l'effet musique de film. Le titre "Tears of a Dying Angel" en est un parfait exemple avec le narrateur omniprésent un peu à la manière du fameux "The Warrior's Prayer" de MANOWAR. On s'y croirait. Attention ! J'ai dit que cet opus était très symphonique, mais j'ai pas dit qu'il était mou ! J'en veux pour preuve le title-track qui déboule à 100 à l'heure ! Et c'est là tout le paradoxe: RHAPSODY réussit à nous sortir leur production la plus symphonique (Alex Staropoli s'en donne à cœur joie) mais aussi un disque très énergique (Luca Turilli n'est pas en reste). En résumé, ce CD relance de bien belle manière mon envie d'écouter le 4è et dernier volume des "Chroniques d'Algalord" qui sort le 26 février. Et donc, tout comme Karadok, je mets la très bonne note de 18/20. Même pas copié !

Karadok: Histoire de faire patienter le fan en attendant le prochain 'vrai' album studio, nos ritals préférés se fendent d'un opus aussi original que bienvenu dans la veine hollywood-métal qu'ils ont tout bonnement inventé de toutes pièces. 7 morceaux pour 42 minutes de musique excellente et un petit prix (environ 80 balles... euh 12.20 euros). C'est bien entendu épique, parfois pompeux, souvent grandiose et de toute façon toujours aussi pétaradant. Perle de ce mini-album, la Symphonie du Nouveau Monde d'Anton Dvorak, "monstrueuse" pièce classique magnifiée ici par la guitare de Turilli et les claviers de Staropoli. On ne se lasse pas de ce déluge de notes bombardées à la vitesse du TGV dans une ambiance gothico baroque du plus bel effet. Moi, je craque littéralement pour ces fous modestes et géniaux qui ne reculent pas dans la démesure et en rajoutent des tonnes. C'est sûrement mon coté Obélix!




Rédigé par : shaka + karadok | 18/20 | Nb de lectures : 9194