Après un "Cocked and Loaded" qui fleurait bon la partouse et le gasoil, il semblerait que la récente crise pétrolière a eu raison de la direction musicale de ce tout nouveau REVOLTING COCKS.
En effet, si le précédent méfait de 2006 était résolument rock et possédait un putain de feeling sexy, ce "Sex-o Olympic-o" voit le projet d'Al Jourgensen se tourner vers une mouture très électro rock tendant plus vers le 1000 HOMO DJs du même géniteur. Si les guitares sont toujours de la partie, elles sont délibérément moins cinglantes mais en gardant toutefois cette sonorité ultra rugueuse chère au père Al. Et surtout, c'est l'arrivée massive de boucles et autres effets chimiques qui marquent résolument ce nouveau REVCO. Il en ressort un album moins rentre-dedans évidemment et surtout plus dansant. Les headbanging qui vous avaient envahis lors de l'écoute des "Fire Engine", "Dead End Streets" ou "Pole Grinder" sur "Cocked and Loaded" se sont aujourd'hui transformés en déhanchés endiablés que vous vous sentirez obligés d'exécuter à l'écoute de "HookerBot3000", "Cousins" ou "Touch Screen"....
Alors REVCO aurait-il perdu son âme??? Définitivement non. Car si la forme est différente (et encore), le fond est le même: créer un univers déjanté, décadent avec une dose maximale de fun. Et une nouvelle fois, Jourgensen & co s'en tirent avec les honneurs. L'écoute du premier single "I'm not gay" en est la preuve la plus flagrante: une sorte de caricature de chanson technoïde lambda des années 90, dopée à la testostérone et au lub, et dont le refrain assassin tache volontairement au milieu de cette ambiance limite malsaine. Et que dire de tous les autres titres, foncièrement bons, à l'image de l'hispano new-wave "Robo Banditos" ou du dubesque "Wizard of Sextown".
Et rassurez-vous, des titres comme "Red Parrot", l'excellent "Abundant Redundancy" ou le final écrasant de "Lewd Ferrigno" vous rassureront quant à l'omniprésence de guitares massives sur quelques titres.
En somme, REVCO signe une nouvelle fois un album diversifié, qui ne révolutionne pas le milieu rock et metal qu'il soit électro ou indus mais lui assène une grosse claque de fraîcheur, du même genre que celle que se reçoit le gars de la pub Fisherman Friends! (non, non, VS ne touche aucune royalties de par l'apparition d'une marque dans ses kros) Des compos variées pour une ensemble cohérent, et un gros paquet de chanteurs et zicos venus se défouler : le déjanté Luc Van Acker (un des membres du début de REVOLTING COCKS, ex-LORDS OF ACID et MUSSOLINI HEADKICK), Phildo Owen (SKATENIGS, SNOW BLACK), Josh Bradford (STAYTE), Sin Quirin (ex-MINISTRY, SOCIETY 1), Anna K (DRAIN, HANZEL UND GRETTEL), Seven Antanopoulos (OPIUM FOR THE MASSES) et Clayton Worbeck (STAYTE). Bref une flopée de gaillard(e)s pas manchots et qui collent à merveille à l'univers psychotique du projet et qui ont croisé à plusieurs reprises la route de Jourgensen au sein de ses projets artistiques.
"Sex-o Olympic-o" s'avère légèrement inférieur à "Cocked and Loaded" mais reste une sacrée galette qu'il serait, une nouvelle fois, vraiment dommage de louper... It's a bit strong!
I'm not gay, I just pretend when I'm drunk, I have a girlfriend...
GeneralMono Membre enregistré
Posté le: 17/12/2008 à 12h15 - (65750)
Oh ouais, le I'm not gay qui ouvrait les concerts de Ministry sur la dernière tournée, et sur lequel on s'est tous bien trémoussé (non ??) !! Ca donne envie d'écouter la suite.... (puis j'avais bien aimé Cocked and loaded)
sims Membre enregistré
Posté le: 17/12/2008 à 13h08 - (65751)
Depuis le temps qu'on m'en parle, je me suis penché sur ce groupe.Assez délirant je dois avouer mais ce n'est pas ma came
Bernard Membre enregistré
Posté le: 17/12/2008 à 13h36 - (65753)
J'attends ça de pieds fermes!
heartwork Membre enregistré
Posté le: 17/12/2008 à 16h35 - (65762)
étonné de les revoir aussi tôt
Sans avoir entendu un titre et en me basant juste sur cette chro,doit_on s'attendre a un retour vers l'excellent linger ficken good?
juj Membre enregistré
Posté le: 17/12/2008 à 23h56 - (65767)
I'm not gay est le moins bon morceau de l'album
on doit s'attendre à de la pure musique de strip club, entre dance-wave pérave et sleaze rock, saupoudrées de quelques crises de furie bien senties à la gratte
Zadig Membre enregistré
Posté le: 18/12/2008 à 09h25 - (65770)
Miam COVER sympa :)
toto IP:194.250.98.243 Invité
Posté le: 18/12/2008 à 16h33 - (65799)
Pas humain de faire la chronique maintenant, il ne sort qu'au mois de février. Snif, deux mois à attendre...
Foof pas connecté IP:57.66.56.195 Invité
Posté le: 19/12/2008 à 12h13 - (65839)
@Heartwork: il reste quand même différent de "linger ficken good"
Déjà parce qu'il y a quand même 15 ans entre les deux et parce que les protagonistes ont changé. Mais c'est sûr que par rapport à "Cocked and Loaded", il s'en rapproche carrément plus!
Aneria Membre enregistré
Posté le: 19/12/2008 à 13h02 - (65840)
Bon, forcé de constaté que cet album défouraille sévèrement !
J'en attendais pas moins de Tonton Al
Destroyer Membre enregistré
Posté le: 22/12/2008 à 00h08 - (65929)
Qu'est ce qu'il fait Jourgensen dessus?? La gratte???
nedurb Membre enregistré
Posté le: 22/12/2008 à 10h05 - (65931)
une des voix au moins
ZeSnake Membre enregistré
Posté le: 29/12/2008 à 14h01 - (66099)
album sympa, mais le précédent est meilleur
[J.] Membre enregistré
Posté le: 06/03/2009 à 12h20 - (68579)
Une petite bombe cet album! Tout, de la zik à l'artwork (signé encore une fois Lawton Outlaw (the last sucker, rio grande blood etc.)) aux paroles complètement dingues!
Al (vox, guitars,keyboards, harmonica, programming, producer) a rencontré le nouveau venu Josh Bradford (vox, lyrics) d'une drôle de façon: en s'arrêtant dans sa station service, Bradford y exposait des photos de nu de Schwarzenegger au son de "sweet home alabama". Bradford est accessoirement canadien, poète et schizophrénique.
Doudou IP:194.98.7.99 Invité
Posté le: 30/03/2009 à 15h41 - (69273)
Ouais, un peu déçu aussi. Je préférais le précédent, celui la va vite me gaver.
Fatooblinnipt IP:212.95.54.173 Invité
Posté le: 06/11/2009 à 20h01 - (77113)
Guteb Tag Ich haise Goga
Niatup IP:193.113.57.161 Invité
Posté le: 23/11/2010 à 12h34 - (89167)
Et sinon, Got Cock?, vous allez le chroniquer un jour, ça fait six mois qu'il est sorti.
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Alors REVCO aurait-il perdu son âme??? Définitivement non. Car si la forme est différente (et encore), le fond est le même: créer un univers déjanté, décadent avec une dose maximale de fun. Et une nouvelle fois, Jourgensen & co s'en tirent avec les honneurs. L'écoute du premier single "I'm not gay" en est la preuve la plus flagrante: une sorte de caricature de chanson technoïde lambda des années 90, dopée à la testostérone et au lub, et dont le refrain assassin tache volontairement au milieu de cette ambiance limite malsaine. Et que dire de tous les autres titres, foncièrement bons, à l'image de l'hispano new-wave "Robo Banditos" ou du dubesque "Wizard of Sextown".
Et rassurez-vous, des titres comme "Red Parrot", l'excellent "Abundant Redundancy" ou le final écrasant de "Lewd Ferrigno" vous rassureront quant à l'omniprésence de guitares massives sur quelques titres.
En somme, REVCO signe une nouvelle fois un album diversifié, qui ne révolutionne pas le milieu rock et metal qu'il soit électro ou indus mais lui assène une grosse claque de fraîcheur, du même genre que celle que se reçoit le gars de la pub Fisherman Friends! (non, non, VS ne touche aucune royalties de par l'apparition d'une marque dans ses kros) Des compos variées pour une ensemble cohérent, et un gros paquet de chanteurs et zicos venus se défouler : le déjanté Luc Van Acker (un des membres du début de REVOLTING COCKS, ex-LORDS OF ACID et MUSSOLINI HEADKICK), Phildo Owen (SKATENIGS, SNOW BLACK), Josh Bradford (STAYTE), Sin Quirin (ex-MINISTRY, SOCIETY 1), Anna K (DRAIN, HANZEL UND GRETTEL), Seven Antanopoulos (OPIUM FOR THE MASSES) et Clayton Worbeck (STAYTE). Bref une flopée de gaillard(e)s pas manchots et qui collent à merveille à l'univers psychotique du projet et qui ont croisé à plusieurs reprises la route de Jourgensen au sein de ses projets artistiques.
"Sex-o Olympic-o" s'avère légèrement inférieur à "Cocked and Loaded" mais reste une sacrée galette qu'il serait, une nouvelle fois, vraiment dommage de louper... It's a bit strong!
Rédigé par : Foofur | 15/20 | Nb de lectures : 12766