Depuis plus de 5 années, le groupe parisien REVOK mélange principalement textures sonores et influences Hardcore, Sludge, Noise et Indie (entre autres). Piochant des éléments constitutionnels dans la zique de formations telles que BOTCH, NEUROSIS, THE RED CHORD, THE MELVINS, OXBOW voire même SONIC YOUTH et SHELLAC (le son essaye de se rapprocher de celui de S. Albini et le son de basse peut faire parfois faire penser à celui de ce bon vieux Bob Weston), REVOK sort aujourd’hui son premier album via le label parigot Music Fear Satan.

Passages presque brutaux, accalmies et breaks déconcertants, voix presque angoissantes: ce «Grief Is My New Moniker» semble posséder tous les ingrédients pour faire de REVOK la nouvelle révélation du Post-Hardcore Frenchie. Mais voilà, après quelques écoutes, on se rend rapidement compte que ce premier album manque quelque peu de piment. Certaines intros sont un peu longuettes («Tunnel») et on se dit que REVOK ferait mieux d’épurer un peu le tout pour ne garder que l’essentiel. Certains riffs sont en effet excellents («Somewhere Between Nowhere and Goodbye» et «Constellation of Black Holes»), tandis que d’autres passages peinent à retenir notre attention («The Glowing Edge» et «To Serve More»). A l’artwork chiadé, et à la production sonore remarquable, cet album ne laisse pas complètement indifférent. Une fois encore, c’est le manque d’homogénéité qui rend le tout difficile à avaler d’une traite. Le deuxième album devrait permettre à REVOK de consolider l’ensemble. A suivre.


Rédigé par : DeadStar | 12/20 | Nb de lectures : 13102