SLAYER, c’est comme les épinards : j’ai toujours trouvé ça crado. Mais comme pour les épinards, lorsqu’on affirme ne pas blairer SLAYER, on tombe toujours sur un Popeye qui veut à tout prix nous faire goûter ou nous forcer à becter son machin sous prétexte qu’à son époque il n’y avait que ça, et que c'est bon pour ta santé… et patati et patata… REVIOLENCE qui vient du Brésil (oui, mais là… non) serait plutôt comparable à une assiette de brocolis. C’est aussi gerbeux que les épinards, ça fait chier tout autant mais ça ne porte pas le nom auréolé de gloire de SLAYER.
Ca va encore être ma fête dans les commentaires!

En découvrant REVIOLENCE, on n’a pas d’autre choix que de penser immédiatement à SLAYER. D'ailleurs, dès la première écoute, on sait ce qui nous pend au pif puisque le tout premier riff de "Violent Phoenix" ressemble beaucoup à "Dead Skin Mask"... Ces Brésiliens se contentent de pomper leurs maîtres de musique et de ce fait, l’ambiance de ce MCD décalqué sur "Seasons In The Abyss" est bien peu stimulante. On pourrait débattre pendant des lustres, REVIOLENCE n'est ni plus ni moins qu'un SLAYER-like. En écoutant la rondelle, on retrouve toutes les caractéristiques de SLAYER. Riffs, voix, jeu de batterie, structures, solos, grain de son, tout y est sagement reproduit… C'est bien fait, mais niveau personnalité, c'est pas trop ça.

Je n'ai jamais pu encadrer SLAYER certes (mea culpa!), mais je respecte malgré tout. On peut respecter un peintre mais le bouseux qui photocopie son œuvre, lui, il peut se brosser!

Une créativité au placard, un Thrash réchauffé et franchement pas intéressant, REVIOLENCE s’adresse à ceux qui aiment les articles de contrefaçon.

Tu portes des frocs Levis Stross? Tu as un stylo Bique? Tu bois du Pastis 61? Tu roules en Reunot? Cool, REVIOLENCE te plaira, mon ami!


Rédigé par : Cobra Commander | Slayer/10 | Nb de lectures : 10300