RENO DIVORCE - Tears Before Breakfast (I Scream) - 17/02/2010 @ 08h55
Mais il est pas mal, ce nouvel album de Green Day, dites donc! Ils se renouvellent, évoluent, nan franchement, bon album. Hum pardon ? Rien à voir ? C’est le second album de RENO DIVORCE ? Qui ça ? Oups, mes confuses…

Voilà, ça c’est fait. Les gars de RENO DIVORCE, donc, ne viennent déjà pas de Reno, Nevada, comme leur nom n’indique pas, mais de Denver, Colorado, ce qui change… rien, on est d’accord! Ils existent depuis 2002, quand même, ont pondu une galette en 2003 intitulée ‘You’re Only’, et depuis plus rien. Pas étonnant que je n’en ai jamais entendu parler auparavant, n’étant pas non plus grand adepte de punk-rock à roulettes même si je sais apprécier certains excellents groupes, tels Pennywise, Rancid ou Propaghandi. Bref, ‘Tears Before Breakfast’ marque le retour des zigotos du Colorado, voyons voir ce qu’ils ont sous le capot.

La plaquette insiste lourdement sur les influences allant de Social Distortion à Green Day, ce qui me paraît tout-à-fait crédible, après quelques écoutes. Enfin, pour résumer, les trois premiers morceaux font effectivement penser à du Bad Religion, voire Rancid, carrément, le reste tape clairement dans Green Day, Sum 41 et autres groupes de punk-rock édulcoré pour minettes. Le parallèle avec Rancid vient plutôt du chant du gars Brent, qui vient jouer sur les plates-bandes de Tim Armstrong au niveau grain et intonations. Mais en ce qui concerne les compositions, le rythme et la technique, RENO DIVORCE nous pond un punk-rock plutôt gentillet misant plus sur les refrains catchy et les mélodies que sur l’énergie et l’agressivité. Ah ça va emballer à la fête de fin d’année du lycée de Soorts-Hossegor, je vous le dis moi! Voilà, voilà, je n’arrive pas à rentrer plus que cela dans ce disque, certaines mélodies me restent pourtant en tête comme sur True Love ou Firecracker, et j’irais même jusqu’à dire que Supercharger est un excellent morceau, mais cela reste bien pingre sur un total de 11. La production est par contre irréprochable, on sent que les moyens ont été mis, ce qui est un moindre mal pour le style visé. Ah si, l’artwork est plutôt joli, même si pas très explicite…

Comme d’habitude, je vais ressortir ma pirouette classique quand je dois me farcir un album qui n’est absolument pas ma came : ‘Tears Before Breakfast’ devrait séduire les amateurs de punk-rock mainstream du style Green Day sans trop de problèmes. Ceux qui sont un poil plus exigeants feront comme pour le premier album, ils passeront à côté sans rater grand-chose.


Rédigé par : Candiria-Thon | 10/20 | Nb de lectures : 11322




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