Blashyrkh Mighty Ravendusk, beuarrrr!!!

Ah merde, je m'a gourré de groupe. Ce Ravendusk-ci nous vient de Pologne, pays de nombreux groupes talentueux. Et le sextet (et sa caisse claire qui fait poc) ne fait hélas pas partie de cette longue liste. Perdu dans un parcours erratique depuis une dizaine d'années, Ravendusk enchaîne les changements de line-up qui ne doivent pas arranger ses affaires. Niveau sorties, le groupe a d'abord proposé une démo "Tears Shall Burn" en 1999, avant d'enchaîner avec un premier album "Shadowcast" en 2002 chez Metal Age. Puis la bande disparaît jusqu'au promo "Astroblack" en 2005, qui nous mène droit aux onze titres de "Astroblack Advent" où sont repris six des sept titres de la sortie précédente.

Musicalement, parce qu'il faut bien y venir un jour, Ravendusk pratique un black avec synthé aussi original que son patronyme. Il y a de jolies mélodies jouées avec un synthé, une caisse claire qui fait poc, des riffs de guitare cachés dans le fond et qui sont super pas inspirés, une caisse claire qui fait poc et des vocaux avec des effets trop super pas originaux. Le groupe a énormément écouté Dimmu Borgir et cette influence l'a marqué des rythmiques les plus bourrines (enfin, façon de parler) jusqu'aux passages les plus grandiloquents (là aussi, façon de parler). L'ensemble est tellement viril qu'on croit par moments écouter un album de goth metal mollasson. C'est lent, c'est chiant et il y a zéro ambiance. Vous ai-je parlé de la caisse claire? Poc.

Pour les plus courageux, il y a plein d'extraits sur le site officiel. Si vous cherchez un bon moyen de rentrer dans un trou temporel de 47 minutes, à écouter une nouvelle fois une formation de black avec synthé comme on en fait encore trop malgré l'implosion du style, je vous conseille Ravendusk. Si vous avez autre chose à faire, je ne vous force pas, hein! C'est pas le genre de la maison. Je me suis bien assez fait chier pour tout le monde. Poc.


Rédigé par : Prince de Lu | 07,5/20 | Nb de lectures : 10951