RASPATUL – The Perfect realm of Jharkyannarkh (Autoproduction/Razorback records) - 09/12/2005 @ 15h49
N’escomptez pas de calembours douteux de ma part dans la chronique qui suit. En d’autres temps, il est vrai que j’aurais sans doute été tenté de prodiguer une paire de jeux de mots bien pourris qui ne font rire que moi mais les circonstances sont quelque peu différentes dans le cas présent, comme vous le comprendrez avant la fin de cet article.
RASPATUL nous vient d’une lointaine Asie et plus précisément de Singapour dont quelques formations parviennent, de temps à autre, jusqu’à nos oreilles occidentales. Formé dès 96 sous un autre patronyme le groupe n’a pourtant pas une discographie aussi fournie qu’on pourrait se l’imaginer : juste une paire d’apparitions dans des compilations anecdotiques, un mini CD cinq titres et le promo dont il est ici question qui n’avait d’autre but que de promouvoir le groupe auprès des médias et des labels. Pour se faire, RASPATUL a choisi de mettre en avant deux titres : « The Perfect realm of Jharkyannarkh » et « Breaking » issus de deux sessions d’enregistrements bien distinctes comme le suggère la différence de son. Dans les deux cas, nous sommes en présence d’un authentique groupe de death/thrash old school à souhait, fortement inspiré par la scène teutonne des années 90. On retrouve donc ces cavalcades de riffs accrocheurs, ces variations de tempo familières et un chant un peu black, braillé dans les règles de l’art.
Même si la production sur ces deux titres a bénéficié de moyens, à l’évidence, modestes, RASPATUL s’en sort plutôt bien et pourrait, par son savoir-faire, tenir la dragée haute à plus d’une formation occidentale.
Pour compléter ce promo/sésame le quatuor singapourien a misé sur une vidéo regroupant quatre titres live. Loin de présenter le groupe sous un aspect professionnel, on y voit plutôt un sympathique groupe de quartier se faire plaisir sur scène devant une quinzaine de fans/potes (rayer la mention inutile) dans un concert de MJC mal sonorisé. Et la qualité faiblarde de la vidéo, comme du son, n’est pas là pour arranger les choses.
Il va sans dire que RASPATUL aurait sans doute gagné à ne pas exploiter ces essais scéniques mais j’imagine que le prix visiblement prohibitif des studios de Singapour n’a pas facilité les choses. Laissant au groupe le bénéfice du doute, je mettrai ces pistes vidéos sur le compte d'une erreur de jeunesse et n'en tiendrai pas compte dans la notation (heureusement pour eux).
Mais quelle que soit la qualité de la musique de RASPATUL, l’avenir du groupe est désormais bien compromis puisque Ayim, leur chanteur, est décédé en juillet dernier à l’âge de 23 ans dans un accident de moto. Difficile de dire si le groupe va continuer avec un remplaçant mais toujours est-il que je leur souhaite de trouver le deal qui leur facilitera la tâche.
pis d'un côté comment faire quelques choses d'original de nos jours ?
Le Slave Barbu Membre enregistré
Posté le: 10/12/2005 à 13h52 - (22256)
Exactement, donc tais-toi ! :-P
Gorr Membre enregistré
Posté le: 10/12/2005 à 14h58 - (22259)
non je me tairais pas. tu oublis tout le temps que je suis un rebel.
ça va pas ça.
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RASPATUL nous vient d’une lointaine Asie et plus précisément de Singapour dont quelques formations parviennent, de temps à autre, jusqu’à nos oreilles occidentales. Formé dès 96 sous un autre patronyme le groupe n’a pourtant pas une discographie aussi fournie qu’on pourrait se l’imaginer : juste une paire d’apparitions dans des compilations anecdotiques, un mini CD cinq titres et le promo dont il est ici question qui n’avait d’autre but que de promouvoir le groupe auprès des médias et des labels. Pour se faire, RASPATUL a choisi de mettre en avant deux titres : « The Perfect realm of Jharkyannarkh » et « Breaking » issus de deux sessions d’enregistrements bien distinctes comme le suggère la différence de son. Dans les deux cas, nous sommes en présence d’un authentique groupe de death/thrash old school à souhait, fortement inspiré par la scène teutonne des années 90. On retrouve donc ces cavalcades de riffs accrocheurs, ces variations de tempo familières et un chant un peu black, braillé dans les règles de l’art.
Même si la production sur ces deux titres a bénéficié de moyens, à l’évidence, modestes, RASPATUL s’en sort plutôt bien et pourrait, par son savoir-faire, tenir la dragée haute à plus d’une formation occidentale.
Pour compléter ce promo/sésame le quatuor singapourien a misé sur une vidéo regroupant quatre titres live. Loin de présenter le groupe sous un aspect professionnel, on y voit plutôt un sympathique groupe de quartier se faire plaisir sur scène devant une quinzaine de fans/potes (rayer la mention inutile) dans un concert de MJC mal sonorisé. Et la qualité faiblarde de la vidéo, comme du son, n’est pas là pour arranger les choses.
Il va sans dire que RASPATUL aurait sans doute gagné à ne pas exploiter ces essais scéniques mais j’imagine que le prix visiblement prohibitif des studios de Singapour n’a pas facilité les choses. Laissant au groupe le bénéfice du doute, je mettrai ces pistes vidéos sur le compte d'une erreur de jeunesse et n'en tiendrai pas compte dans la notation (heureusement pour eux).
Mais quelle que soit la qualité de la musique de RASPATUL, l’avenir du groupe est désormais bien compromis puisque Ayim, leur chanteur, est décédé en juillet dernier à l’âge de 23 ans dans un accident de moto. Difficile de dire si le groupe va continuer avec un remplaçant mais toujours est-il que je leur souhaite de trouver le deal qui leur facilitera la tâche.
Rédigé par : Tonton | 3,25/5 | Nb de lectures : 12663