Mais c’est pas vrai! Regardez moi cette cover, j’en ai la larme à l’œil. Le dessinateur qui nous avait enchanté avec les maîtres de l’univers a du se reconvertir dans la réalisation de pochettes. Squelletor avec une cape noire, un loup avec un casque à pointes à la place du tigre vert, une blondasse (arrête de fantasmer shaka) comme l’était la fiancée de musclor, tout est là !
La pochette ne fait pas tout mais heureusement, la musique est à la hauteur de celle ci . D’une platitude et d’un conformisme émouvants, reprenant tous les clichés bien usés du heavy des 80’s. Et c’est ça qui est beau, on sent l’envie de bien faire sur le plan musical et graphique mais on est loin du résultat escompté. Impossible de ne pas l’avoir fait exprès, une telle accumulation de clichés ne peut être le fruit du hasard. Le titre de l’album déjà : mythos, quelle originalité ! Chaque titre est l’occasion de développer l’histoire d’un mythe, « Thorr », « Merlin » vous voyez le tableau ! La prod maintenant, Raising Fear à su débusquer le studio capable de lui fournir une production datée 100% 80’s, chapeau, des endroits comme ça doivent être rares de nos jours ! Bon je m’emporte un peu mais non de non, ils se le cherchent, sortir à la fin 2004/ début 2005 des titres avec des chœurs guerriers que même hammerfall n’aurait pas osé mettre sur son premier album, moi j’appelle ça de la provocation. Avec de la bonne volonté on peut quand même trouver des passages sympas comme ces petits moments acoustiques sur « Ocasta». Même constat pour certains passages guitaristique très néoclassique dans l’esprit, ou le début bien power métal de « Merlin ». Il y a du bon, mais trop peu. Le gros problème vient du chanteur qui, dès qu’il ouvre le bec, tire les morceaux vers le bas, rendant vaines les tentatives des musicos pour les hisser vers le haut. Quand on se prend pour Grave Digger, faudrait éviter de prendre la castafiore au micro, c’est parfois à la limite du supportable. On trouve même une ballade « The goddess » qui présente grosso modo le même intérêt que les autres morceaux.
Je préfère arrêter ici la chronique, je crains de trop m’emballer et de sombrer dans la méchanceté gratuite. Il y a tellement mieux à écouter ailleurs que je ne me vois pas conseiller l’écoute de ce disque. Pour le travail des musiciens qui jouent bien je ne descendrais pas plus bas que 5 pourtant « l’électro-émotiono-gramme » lui reste à 0.



Rédigé par : dark tranquilou | 05/20 | Nb de lectures : 9888