RAISING FEAR - Avalon (Dragonheart/SPV/ Wagram) - 05/10/2006 @ 14h13
Deuxième album pour les Italiens de RAISING FEAR. Et si vous avez suivi le premier épisode de la carrière discographique du groupe ("Mythos", en 2005), vous savez certainement de quoi il retourne : un bon vieux heavy mélodique, qui sait se faire épique de temps en temps, et qui fleure bon RUNNING WILD, GRAVE DIGGER, VIRGIN STEELE. Les amateurs du style craindront peut-être d’avoir encore affaire à un énième groupe de seconde zone qui ne fait que pomper ses aînés. Ça, je ne vais pas vous mentir en vous disant que RAISING FEAR révolutionne le style. Aucun risque…
Le combo transalpin fait effectivement partie de ces groupes sur lesquels on ne pariera pas un radis. La redoutable concurrence des leaders du genre ne permettra certainement jamais à RAISING FEAR de prétendre à une quelconque influence sur la scène heavy. Pourtant, voilà un album diablement bien foutu, qui m’a plu dès la première écoute. La raison ? La recette, connue par cœur de tous les metal warriors du monde entier a été ici suivie à la lettre. Les bons refrains et solis n’ayant d’autre but que d’accrocher l’auditeur sont légion sur cet album. Le chant, sans être transcendant, est tout à fait correct. Il est d’ailleurs assez proche de celui de Chris Boltendahl (GRAVE DIGGER), en moins éraillé. Et puis, il est souvent doublé, particulièrement sur les refrains, ce qui lui confère une teinte mélodique assez prononcée.
Le groupe joue donc le coup chichement, tentant même de faire passer comme si de rien n’était un titre à rallonge (13mn50). Bon, rien de mémorable, mais un morceau bien sympa tout de même. Et c’est un peu ce qu’on pourrait dire de la plupart des titres de cet "Avalon". Pourtant, les 61mn de cet album passent sans aucun problème. Car malgré tout, le groupe parvient à ne pas se répéter… enfin, il serait plus exact de dire que ce disque me paraît bien agencé. Des interludes viennent régulièrement aérer le propos, permettant à l’auditeur de se reposer entre les différents assauts épiques de RAISING FEAR. Au total, le groupe ne nous offre donc que 8 véritables morceaux, qui dépassent quasiment tous les 5min.
Un bon album qui, sans prétention, méritera d’attirer l’attention des fans de heavy classique.
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Le combo transalpin fait effectivement partie de ces groupes sur lesquels on ne pariera pas un radis. La redoutable concurrence des leaders du genre ne permettra certainement jamais à RAISING FEAR de prétendre à une quelconque influence sur la scène heavy. Pourtant, voilà un album diablement bien foutu, qui m’a plu dès la première écoute. La raison ? La recette, connue par cœur de tous les metal warriors du monde entier a été ici suivie à la lettre. Les bons refrains et solis n’ayant d’autre but que d’accrocher l’auditeur sont légion sur cet album. Le chant, sans être transcendant, est tout à fait correct. Il est d’ailleurs assez proche de celui de Chris Boltendahl (GRAVE DIGGER), en moins éraillé. Et puis, il est souvent doublé, particulièrement sur les refrains, ce qui lui confère une teinte mélodique assez prononcée.
Le groupe joue donc le coup chichement, tentant même de faire passer comme si de rien n’était un titre à rallonge (13mn50). Bon, rien de mémorable, mais un morceau bien sympa tout de même. Et c’est un peu ce qu’on pourrait dire de la plupart des titres de cet "Avalon". Pourtant, les 61mn de cet album passent sans aucun problème. Car malgré tout, le groupe parvient à ne pas se répéter… enfin, il serait plus exact de dire que ce disque me paraît bien agencé. Des interludes viennent régulièrement aérer le propos, permettant à l’auditeur de se reposer entre les différents assauts épiques de RAISING FEAR. Au total, le groupe ne nous offre donc que 8 véritables morceaux, qui dépassent quasiment tous les 5min.
Un bon album qui, sans prétention, méritera d’attirer l’attention des fans de heavy classique.
Rédigé par : Sentenced | 13/20 | Nb de lectures : 12717