RAGNAROK - Collectors of the King (Regain/Season of Mist) - 31/08/2010 @ 08h20
Oui, je sais, ça fait un moment que cet album de Ragnarok est sorti. Mais que voulez-vous, personne ne s'est battu pour chroniquer la bestiole. Wasted a fait le mort, et pourtant il s'est fait tatouer "Backdoor Miracle" au-dessus des fesses (paraît que l'oubli du "l" est volontaire). Dark Rabbit est parti gambader plus loin, effrayé par tous ces clous et ce sang. Il n'est resté qu'un couillon face à la horde barbare surgie du passé.
Passé, car mes derniers souvenirs dataient du précédent album qui a tout de même six années au compteur. Souvenirs live également, puisque j'ai eu l'occasion d'être non-transcendé par Ragnarok par deux fois en 2004. C'était pourtant Høst de Taake au chant, mais décidément non.
Depuis, la donne a changé. Le nouveau grogneur est celui de la formation Svarttjern dont le premier album s'était inscrit avec vigueur dans la fureur norvégienne estampillée "vraie". A vrai dire, le batteur Jontho est le seul rescapé du line-up historique, puisque les deux membres restants sont d'anciens de Carpticon débarqués chez Ragnarok en 2008. Ca fait un sérieux chamboulement côté RH.
Pourtant, le contenu n'a pas tellement évolué. Ca tabasse, en gardant bien la tête baissée et en fonçant tout droit vers les troupes ennemies. Le souci est qu'on ne retient pas grand-chose des presque 39 minutes de cet album, certes puissant par sa production, mais bien plat par ses riffs. Peut-être que le "refrain" de "In Honour of Satan" vous suivra un peu. Et encore. Ragnarok ne fait toujours pas le poids face à ses copains de Tsjuder et compagnie. Riffs fades, dont la vélocité ne masque pas le manque de mordant. Le tout appuyé par des patterns rapidement lassants d'une batterie trop triggée à mon goût, alignant ad libitum des breaks convenus.
Le Ragnarok norvégien n'a jamais été une figure de proue de sa scène nationale. Je n'ai pas l'impression que cela va beaucoup changer avec ce sixième opus mis en boîte par Magnus "Devo" Andersson (Marduk). Efficace sur le moment, mais définitivement trop impersonnel pour marquer les mémoires.
Je l'ai même acheté celui-là (confiance tout ça ...). Bon en fait, je suis assez d'accord. Un petit album sympathique qui défonce gentiment et qui s'écoute agréablement. Un album qui s'esgourde à l'heure de l'apéro.
Arkant1 IP:58.8.97.48 Invité
Posté le: 31/08/2010 à 09h12 - (86514)
Ultra convenu, mais j'ai passé un bon moment
Pezzini IP:79.82.0.245 Invité
Posté le: 31/08/2010 à 17h13 - (86525)
pas mal, mais bon, ça vaut pas le précèdent.
Monceau Membre enregistré
Posté le: 01/09/2010 à 22h54 - (86559)
comment savoir que les kronikeurs ne se lisent pas les uns des autres ? Facile ^^
c'est la meilleure de la semaine!
le pire c'est que j'essaie d'imaginer...
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Passé, car mes derniers souvenirs dataient du précédent album qui a tout de même six années au compteur. Souvenirs live également, puisque j'ai eu l'occasion d'être non-transcendé par Ragnarok par deux fois en 2004. C'était pourtant Høst de Taake au chant, mais décidément non.
Depuis, la donne a changé. Le nouveau grogneur est celui de la formation Svarttjern dont le premier album s'était inscrit avec vigueur dans la fureur norvégienne estampillée "vraie". A vrai dire, le batteur Jontho est le seul rescapé du line-up historique, puisque les deux membres restants sont d'anciens de Carpticon débarqués chez Ragnarok en 2008. Ca fait un sérieux chamboulement côté RH.
Pourtant, le contenu n'a pas tellement évolué. Ca tabasse, en gardant bien la tête baissée et en fonçant tout droit vers les troupes ennemies. Le souci est qu'on ne retient pas grand-chose des presque 39 minutes de cet album, certes puissant par sa production, mais bien plat par ses riffs. Peut-être que le "refrain" de "In Honour of Satan" vous suivra un peu. Et encore. Ragnarok ne fait toujours pas le poids face à ses copains de Tsjuder et compagnie. Riffs fades, dont la vélocité ne masque pas le manque de mordant. Le tout appuyé par des patterns rapidement lassants d'une batterie trop triggée à mon goût, alignant ad libitum des breaks convenus.
Le Ragnarok norvégien n'a jamais été une figure de proue de sa scène nationale. Je n'ai pas l'impression que cela va beaucoup changer avec ce sixième opus mis en boîte par Magnus "Devo" Andersson (Marduk). Efficace sur le moment, mais définitivement trop impersonnel pour marquer les mémoires.
Rédigé par : Prince de Lu | 11/20 | Nb de lectures : 13327