En 1218 Gengis Khan et ses généraux font des ravages en Chine, et des milliers de croisés font le siège et prennent la ville de Damiette (Egypte). Tout ce préambule pour dire qu’en matière de destruction nos fidèles New-Yorkais ne sont pas les premiers. Mais surtout pas les derniers ! Car avec 12 albums en 18 ans de carrière il faut encore compter avec eux. J’entends déjà les mauvaises langues dire que Pro Pain ne compte pas vraiment, que le groupe est toujours en marge de la scène hardcore, il n’empêche je persiste et signe, c’est un groupe sur lequel il faudrait plus compter. Déjà pour la fidélité de la bande à Gary Meskil qui empile les albums et les concerts pendant que d’autres dissertent allégrement sur des sujets aussi grave que « hardcore ? Trop metal pour du hardcore ? ».

Bref, Pro Pain nous revient, toujours aussi fringant et la hargne au ventre. Faut dire que c’est comme cela qu’on les aime. Sur "No End In Sight" (2008) le groupe avait expérimenté, eh bien rebelote avec la dernière livraison. On retrouve les chœurs sur "Gone Road" ou "Road to Nowhere". Pour autant Gary ne délaisse pas les gros morceaux bien rentre-dedans comme il nous le prouve avec : "Rise of The Anthechrist", "Hate Coalition" ou "Unrestrained" qui ouvre l’album. On retiendra aussi "Destroy the Enemy" qui devrait être diablement efficace en live ou "Stand My Ground" qui lorgne un peu vers le thrash.

Raté, ce n’est pas cette fois-ci que Pro Pain sortira un mauvais album ! Mais "Absolute Power" ne constitue pas non plus le chef-d’œuvre du groupe, même s’il reste efficace. Les New-Yorkais poursuivent donc leur route, que ce soit avec ou sans vous.


Rédigé par : aimeji | 13/20 | Nb de lectures : 13375