PROJECT PITCHFORK - Continuum Ride (Trisol/Underclass) - 18/10/2010 @ 07h59
Project Pitchfork !!!! Voilà un nom qui ne devrait pas parler à beaucoup de lecteurs sur VS, étant donné que le groupe officie dans l’electro-dark. Non, non, ne partez pas !! :)
Bon OK j’avoue, ce n’est peut-être pas avec cet album que les fans de metal vont sauter dessus car au contraire du dernier et excellent Front Line Assembly qui a signé le retour des guitares, Project ont décidé de s’en passer cette fois comme ils l’avaient déjà fait sur « Dream, Tiresias ! » ( écoutez plutôt « Daimonion » dans ce cas-là ).

Bon sinon pour ceux qui sont restés, PP est un groupe allemand créé en 1989, emmené par le chanteur Peter Spilles ainsi que par Dirk Scheuber aux synthés, et dont le 1er album « Dhyani » est sorti en 1991. L’album « Daimonion » (sûrement un des meilleurs) justement, en 2001, fut un tournant car les guitares faisaient leur apparition sur certains titres (même si le morceau « Rescue » sur « Eon:eon » avait annoncé la couleur un peu en avance). Malheureusement, les années suivantes furent beaucoup moins riches musicalement jusqu’à enfin ce très bon « Continuum ride ».

Ce qu’il faut savoir sur Project Pitchfork, c’est que l’on retrouve sur chaque album (mis à part le faiblard « Kaskade »), 2 ou 3 vrais « tubes », morceaux qui ne vous lâchent pas, que l’on les écoute chez soi ou bien sur les dance floor (et merde ça y est j’ai perdu le peu de lecteurs qui s’accrochaient ^^) ; les exemples flagrants sont « Conjure » sur « Lam-‘Bras », « Carrion » et « Terra incognita » sur « IO », « God wrote » sur « Chakra red », « Carnival » sur « Eon : eon », les géniaux « Timekiller », « We are one » et « Existence » sur « Daimonion), ou bien « I am » sur « Inferno » et j’en oublie sûrement.

Vous suivez toujours ? Bravo :)

« Continuum ride » est donc la 12ème galette d’un groupe qui même s’il n’a jamais obtenu la notoriété qui lui est due (sauf en Allemagne bien sûr), délivre des albums accrocheurs aux timbres electro indus, parfois légèrement gothiques dans leurs premières années et toujours baignés de ce son darkwave souvent très dansant, accompagnés de la voix légèrement éraillée de Peter Spilles, qui s’il n’est pas un grand chanteur, colle à merveille avec la musique du groupe.

Ce dernier sort donc juste un an après « Dream, Tiresias ! », qui avait réussi à faire oublier un triste « Kaskade », sans être non plus transcendant car trop décousu, mais laissait un espoir de retrouver un Project capable de pondre quelques compositions de la grande époque (« Darkness » et « Promises » sont quand même super rentre-dedans).

On retrouve donc un visuel du CD (joli digipack d’ailleurs) très proche de « Dream », avec vêtements crades, ambiance sombre et maquillages très dark, le groupe ayant toujours pris soins de leur look vestimentaire.

Ce « Continuum ride » est la juste suite de « Dream » mais en plus homogène et qui devrait plaire aux fans de la première heure comme ce « Way of the world » bien dansant qui ouvre album avec sa nappe de synthé qui vous rentre dans la tête de suite, et son refrain qui repart alors que l’on croit le morceau terminé. Même chose avec ce véritable tube dark electro qu’est « Stacked visions » qui devrait cartonner live avec l’ajout de la guitare (et oui car sur scène on retrouve le guitariste Carsten Klatte et le batteur Achim Färber, ce qui amène un côté plus rock sans enlever la base electro à la différence d’un Combichrist par exemple; pour ma part je trouve que les morceaux de Project Pitchfork prennent toute leur dimension en live).

Et on fait un gros retour en arrière avec « Supersonic snakebite » et « Star child » grâce à leur son de synthé 80’s au possible et leur rythmique super entraînante (sortez la serpillière ^^). Il est évident que le groupe s’est lâché sur les compositions dansantes « Endless infinity », « Beholder », « 43rd floor » et leur beat dance floor rappelant aux fans de « Lam’bras » qu’ils sont plus que jamais présents sur la scène electro.

Tout en contraste avec ce qui est décrit précédemment, c’est avec grand plaisir que l’on découvre cet hypnotique « Continuum » sur lequel Peter va chercher sa voix la plus dark possible pour la poser sur des synthés envoûtants, morceau d’une superbe froideur, un des meilleurs de l’album ; contraste aussi avec la dernière piste « Full contact », futuriste et lancinante quoique peut-être trop répétitive.

A côté, « Dead cities » ainsi que la semi ballade « The dividing line » paraissent un peu fades sans être déplaisants, comme l’instrumental « Ghosts of the past » qui n’a franchement pas d’intérêt.

Au final, ce « Continuum ride » relance la machine « Project Pitchfork » qui s’était un peu mise en veille ces dernières années et devrait permettre aux anciens fans de se rapprocher du groupe.


Rédigé par : Dimmu 77 | 14,5/20 | Nb de lectures : 12773




Auteur
Commentaire
juj
Membre enregistré
Posté le: 18/10/2010 à 08h35 - (88195)
Annie !

senior canardo
IP:94.199.125.58
Invité
Posté le: 18/10/2010 à 16h04 - (88200)
quand j'ai lu pitchfork j'ai pensé NYHC ...

SYLVICIOUS
IP:193.253.54.64
Invité
Posté le: 19/10/2010 à 13h36 - (88214)
Je preconise a tout le monde d'ecouter le morceau : SOULS c'est une merveille.


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