PRIMAL FEAR - Delivering the Black (Frontiers) - 12/03/2014 @ 08h01
Plus de 15 ans d’existence et un 10ème album fraîchement sorti, Primal Fear se porte plutôt bien et son line-up semble s’être stabilisé, depuis l’arrivée en tant que 2ème guitariste d’Alex Beyrodt (Silent Force, Voodoo Circle, Sinner) en 2011. Après un « Unbreakable » de bonne facture, les allemands auront mis 24 mois pour délivrer… « Delivering the Black », à l’artwork dès plus classiques pour le groupe.
Plus court que les derniers albums réalisés, « Delivering the Black » est du Primal Fear pur jus, du heavy allemand coriace et qui ne surprend guère. Le tandem Achim Köhler (enregistrement) / Jacob Hansen (mixage et mastering) a doté l’album d’un son puissant et équilibré, un poil synthétique mais toute la rugosité des allemands n’en ressort que davantage.
Ralph Scheepers est toujours étincelant vocalement, des montées dans les aiguës féroces, des lignes vocales parfois aussi pénibles, mais sa voix impacte clairement les compositions (« Rebel Faction » et ses passages double pédale/chœurs virils, n’y voyez aucune allusion sexuelle, l’excellent final « Inseminoid »). Le bonhomme avec l’expérience, est capable de moduler sa voix, d’adopter un ton plus grave et vicieux, afin de nous éviter les dolipranes une fois les 50 minutes passées. Absolument rien de nouveau, mais un album plaisant à écouter, de par ses titres énergiques et qui donnent la pêche, portés par des riffs sans détour et efficaces (l’ouverture sympathique « King for a Day », le plus hard rock « Alive and On Fire », « Never Pray for Justice » au refrain joliment développé), et quelques solis et harmonies classiques, mais qui font leur petit effet (« Road to Asylum », « One Night in December »).
Les plus longs « When Death Comes Knocking » (un gros mid. tempo, qui a servi de premier single) et le culminant aux portes des 10 minutes, « One Night in December », ne sont pas des pièces mémorables, toutefois dotées d’atmosphères plutôt sombres, de passages plus travaillés et quelques arrangements soignés (la présence d’orchestrations déjà remarquées sur de précédents efforts). Certaines nappes de clavier sonnent un poil cheap sur « One Night in December », quand d’autres lui confèrent un aspect plus majestueux et épique (encore quelques réglages à faire à ce niveau donc). Et les quelques notes de piano en plus sont plutôt dispensables, elles surchargent le titre lorsqu’elles retentissent.
Certains morceaux ne laissent pas un souvenir impérissable, tel le morceau-titre assez anecdotique, ou la ballade « Born with a Broken Heart », en duo avec Liv’ Kristine (qui en fait de plus en plus avec divers artistes, pour des résultats souvent identiques et dispensables).
De toute façon il est très difficile actuellement de proposer un album sans temps faible ou en dessous du reste. Voilà un 10ème effort studio de qualité pour Primal Fear, qui reste fidèle à son style, tout en le pratiquant de manière remarquable.
J'adore Ralph Scheppers, surtout à l'époque de Gamma Ray et des 3 premiers albums mais avec Primal Fear il m'a toujours fait chier.Ce gars à une des plus belle voix du metal mais avec ce groupe il fait toujours le même truc. Réécouter heading for tomorrow ou insanity and Genius et la différence n'est pas comparable. Ceci dit cela n'enlève absolument rien à Primal fear pour qui aime le style et puis ça sonne comme une tonne de brique. J'ai écouter l'album, il est bon, mais pour moi ça ne va pas plus loin.
Duke IP:78.126.13.32 Invité
Posté le: 14/03/2014 à 00h29 - (111357)
J ai aimé sa nouvelle approche du chant au début. Mais c'est devenu trop caricatural et répétitif désormais. Mais quel chanteur!!!!
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Plus court que les derniers albums réalisés, « Delivering the Black » est du Primal Fear pur jus, du heavy allemand coriace et qui ne surprend guère. Le tandem Achim Köhler (enregistrement) / Jacob Hansen (mixage et mastering) a doté l’album d’un son puissant et équilibré, un poil synthétique mais toute la rugosité des allemands n’en ressort que davantage.
Ralph Scheepers est toujours étincelant vocalement, des montées dans les aiguës féroces, des lignes vocales parfois aussi pénibles, mais sa voix impacte clairement les compositions (« Rebel Faction » et ses passages double pédale/chœurs virils, n’y voyez aucune allusion sexuelle, l’excellent final « Inseminoid »). Le bonhomme avec l’expérience, est capable de moduler sa voix, d’adopter un ton plus grave et vicieux, afin de nous éviter les dolipranes une fois les 50 minutes passées. Absolument rien de nouveau, mais un album plaisant à écouter, de par ses titres énergiques et qui donnent la pêche, portés par des riffs sans détour et efficaces (l’ouverture sympathique « King for a Day », le plus hard rock « Alive and On Fire », « Never Pray for Justice » au refrain joliment développé), et quelques solis et harmonies classiques, mais qui font leur petit effet (« Road to Asylum », « One Night in December »).
Les plus longs « When Death Comes Knocking » (un gros mid. tempo, qui a servi de premier single) et le culminant aux portes des 10 minutes, « One Night in December », ne sont pas des pièces mémorables, toutefois dotées d’atmosphères plutôt sombres, de passages plus travaillés et quelques arrangements soignés (la présence d’orchestrations déjà remarquées sur de précédents efforts). Certaines nappes de clavier sonnent un poil cheap sur « One Night in December », quand d’autres lui confèrent un aspect plus majestueux et épique (encore quelques réglages à faire à ce niveau donc). Et les quelques notes de piano en plus sont plutôt dispensables, elles surchargent le titre lorsqu’elles retentissent.
Certains morceaux ne laissent pas un souvenir impérissable, tel le morceau-titre assez anecdotique, ou la ballade « Born with a Broken Heart », en duo avec Liv’ Kristine (qui en fait de plus en plus avec divers artistes, pour des résultats souvent identiques et dispensables).
De toute façon il est très difficile actuellement de proposer un album sans temps faible ou en dessous du reste. Voilà un 10ème effort studio de qualité pour Primal Fear, qui reste fidèle à son style, tout en le pratiquant de manière remarquable.
Rédigé par : gardian666 | 15/20 | Nb de lectures : 12500