PRETTY MARRY DIES - Put Our Names On The Wall Of Your City (Maximum Douglas) - 15/12/2009 @ 09h39
“Inscrivez nos noms sur les murs de votre ville”... Ce devrait être sur une épitaphe plutôt puisque l’album, testamentaire, que nous présente ici Pretty Mary Dies est bien celui d’un groupe qui est mort depuis quelques mois déjà. En effet, c’est après son enregistrement en avril/mai 2008 que le groupe décide de se séparer en ne laissant à nous auditeurs qu’un témoignage voire même un étalage de violence directe, immédiate et très décousue.
Construite autour d’un Noise Post-Hardcore, la musique du groupe est réellement un condensé de haine peu maîtrisée, complètement débridée même si quelques soubresauts de torpeur apaisante entrecroisent ce condensé de folie. Il est plus qu’évident qu’en dépit de ces rares moments d'accalmies, on ressent une vraie urgence dans cet album, comme si le groupe lui-même savait qu’il allait peut-être disparaître. C’est ce qui fait la vraie originalité de celui-ci dans un genre que bon nombre de groupes français maîtrisent de plus en plus. Un vrai côté noise, punk qui a peut-être permis au groupe de se libérer complètement avant de tourner la page... Une page créée en 2003 par quatre Bordelais dont nous aurions bien aimé suivre l’histoire tant la qualité est vraiment au rendez-vous tout au long de cet album. Surprenant et déroutant, sale et enivrant à la foi, "Put Our Names On The Walls Of Your City" est une petite perle composée de 10 morceaux présentés sous forme de calendrier qui doit certainement révéler des étapes importantes, des dates significatives dont seul le groupe, ou ex-groupe, doit en connaître le secret. Finalement rien de plus à dire, il vous appartient maintenant d’y poser de manière prioritaire une oreille attentive, vous ne serez pas déçu.
Les titres sur le myspace sont vraiment bons, il va falloir que je me penche sur ce groupe.
pearly Membre enregistré
Posté le: 15/12/2009 à 13h50 - (78794)
"noise, post-hardcore, débridé, maîtrisé", voil qui résume bien l'affaire.
très bon groupe, qui fait comme beaucoup d'autres mais le fait mieux, avec plus de prise de risques et de personnalité que ces mêmes autres. Joli bordel d'influences allant de Deadguy à Breach en passant par Lack et Playing Enemy, une guitare qui souvent respire le Botch, un chant clair malin, une approche très tendue, ça me plaît beaucoup.
pedroabsinthe Membre enregistré
Posté le: 15/12/2009 à 15h26 - (78796)
Album commandé, total support for a dead band...
Pidji Membre enregistré
Posté le: 16/12/2009 à 12h26 - (78816)
pas vraiment dead en fait, ils se sont reformés pour sortir un 4 titres toujours chez MDR
Colin // PMD IP:90.59.1.105 Invité
Posté le: 18/12/2009 à 09h24 - (78872)
Hey, merci pour la chronique!
Hey, merci pour le total support (album expédié)!
Hey, on est pas tout à fait dead c'est vrai, on a effectivement sorti un nouveau petit cd et on a prévu de tourner un brin en avril!
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Construite autour d’un Noise Post-Hardcore, la musique du groupe est réellement un condensé de haine peu maîtrisée, complètement débridée même si quelques soubresauts de torpeur apaisante entrecroisent ce condensé de folie. Il est plus qu’évident qu’en dépit de ces rares moments d'accalmies, on ressent une vraie urgence dans cet album, comme si le groupe lui-même savait qu’il allait peut-être disparaître. C’est ce qui fait la vraie originalité de celui-ci dans un genre que bon nombre de groupes français maîtrisent de plus en plus. Un vrai côté noise, punk qui a peut-être permis au groupe de se libérer complètement avant de tourner la page... Une page créée en 2003 par quatre Bordelais dont nous aurions bien aimé suivre l’histoire tant la qualité est vraiment au rendez-vous tout au long de cet album. Surprenant et déroutant, sale et enivrant à la foi, "Put Our Names On The Walls Of Your City" est une petite perle composée de 10 morceaux présentés sous forme de calendrier qui doit certainement révéler des étapes importantes, des dates significatives dont seul le groupe, ou ex-groupe, doit en connaître le secret. Finalement rien de plus à dire, il vous appartient maintenant d’y poser de manière prioritaire une oreille attentive, vous ne serez pas déçu.
That’s it, It’s the End, Too bad...
Rédigé par : Madrigal | 15/20 | Nb de lectures : 10627