Je pense que tout le monde est à peu près d’accord si j’affirme que la scène actuelle en Heavy Speed symphonique est archi saturée. Le temps des vaches maigres au cours du milieu des 90’s est bien loin. Depuis que des groupes comme ANGRA et RHAPSODY ont remis au goût du jour ce style (après HELLOWEEN dans les 80’s), nombre de formations se sont engouffrées dans cette brèche avec plus ou moins de succès. Le problème, c’est que maintenant, on devient très exigeant quand on voit surgir un nouveau groupe qui donne dans ce style. Avec POWER QUEST, c’est un peu spécial car ce « Neverworld » est le 2è album (le premier, « Wings of forever », étant sorti en 2002 et je suis passé à travers, comme beaucoup je suppose). De plus, ce groupe nous vient d’Angleterre et non d’Italie, de Finlande ou d’Allemagne. Enfin et surtout, ce nouvel album sort sur Frontiers records, un label bien connu des amateurs de Hard mélodique. Eh bien, POWER QUEST fait partie des groupes qui s’en sortent plus que bien dans le genre ! Bien sûr, ce n’est pas évident de proposer une musique vraiment originale, mais les Anglais s’en sortent avec les honneurs en insufflant à leur Heavy Speed épique, des tonalités très Hard FM rafraîchissantes. Franchement, écoutez un peu les synthés de « Edge of time » ou « For evermore », si ça, c’est pas typé Hard FM années 80 (SURVIVOR, EUROPE, VAN HALEN période « 1984 »)...), je ne m’y connais pas ! Bon, je vous l’accorde, de temps en temps, le groupe joue un peu la facilité comme par exemple sur « Sacred land », qui rappelle fortement le « Glory of the world » de STRATOVARIUS, mais on leur pardonnera car l’album contient suffisamment de fraîcheur... un peu comme le « Fourth dimension » de STRATOVARIUS justement. D’ailleurs, le début de « Lost without you » évoque aussi un morceau de cet album culte de STRATOVARIUS : « Twilight symphony ». Et sur ce titre de plus de 10 minutes, on a une chanteuse qui intervient et son chant me rappelle fortement EDENBRIDGE, alors je ne serais pas étonné que ce soit Sabine Edelsbacher, mais je ne peux vous le confirmer. Bref, vous l’aurez compris, cet album est plus que plaisant et fait partie des sorties majeures de ce début d’année en matière de Heavy symphonique... il est en quelque sorte le chaînon manquant entre le Heavy Metal épique et le Hard FM.


Rédigé par : Shaka | 17/20 | Nb de lectures : 7891