Ces derniers temps, ça se bouscule au portillon pour rééditer les albums de PORCUPINE TREE. Ainsi on trouve en ce moment des versions de Delirium, celles qui nous intéressent, et d'autres de Snapper. Apparemment, celles proposées par Snapper sont plus complètes avec un 2è CD bonus comprenant les traditionnels inédits et remix. Difficile dans ces conditions pour le fan de s'y retrouver et de ne pas se sentir le dindon de cette farce mercantile. Il y a une incohérence chez les labels qui demanderait éclaircissement. Un rêve! Le label DELIRIUM (un nom qui convient bien, je trouve) nous propose donc de commencer avec Voyage 34 et The Sunday Of Life. Je passe volontairement et sans m'y appesantir sur Voyage 34 qui est un « complete trip » absolument indigeste de musique « bruitiste » sans intérêt. L'album est composé de 4 parties d'environ 20 ' chacune. Seule l'une d'entre elles m'a évité la sieste mais je ne saurais me rappeler laquelle. Concentrons nous plutôt sur On The Sunday Of Life, le premier album de Steve Wilson avant que PORCUPINE TREE le projet ne soit un véritable groupe. On y retrouve les prémices de ce que sera le style des anglais agrémentés des élucubrations foutraques de Wilson. Elucubrations dont il se départira fort heureusement par la suite. Je suis ouvert aux expérimentations en tous genres mais le bruit, même enveloppé d'un ruban reste toujours du bruit. Et ce n'est pas se montrer "bourrin" que de préférer le style plus abordable des albums qui ont suivi OTSOL. Or donc, Steve Wilson est un grand fan du Flamand Rose. Une influence qui le poursuivra tout au long des 9 albums suivants (si l’on tient compte de Recordings) quand bien même d’autres éléments métal ou pop viendront étoffer un bagage déjà riche. Loin de figurer parmi mes albums préférés, OTSOL n’en demeure pas moins intéressant parce qu’il ouvre la voie et qu’il faut bien commencer par quelque chose. De toute façon, ceux qui connaissent le groupe ont déjà choisi leur discographie idéale. Quant à moi, et je ne suis pas d’une grande originalité, je pense que la carrière des anglais a définitivement pris son essor à la sortie de Signify en 1996. Profitez donc de la réédition remastérisée d’un grand nombre des albums de Porcupine Tree quelles que soient les rééditions pour combler les trous ou découvrir cette formation incontournable. Le choix est grand et l’œuvre remarquable sur son ensemble. 35 albums environ en comptant les studios, bootleg, remix, special editions, etc…attention pas tous disponibles cependant.


Rédigé par : Karadok | 15/20 | Nb de lectures : 11107