Derek Sherinan a du temps à rattrapper s'il on en juge par une déjà longue discographie au sein de projets aussi divers que prolixes depuis qu'il a été "remercié" par Dream Theater il y a déjà...3 ans! Accompagné du guitariste cosmique Tony Mac Alpine et du batteur sidéral Virgil Donati, Sherinan et ses enfants-lune nous offre ce qu'il sait faire de mieux: un jazz-métal progressif ultra-technique, sorte de fusion mégalo-maniaque avec orgie de claviers et de guitares propres à écoeurer le plus averti des amateurs de prog démonstratif qui y perd parfois son latin! Alors on aime ou on aime pas ce déballage furieux, ce déluge de notes et de rebondissements incessants qui semblent ravir les protagonistes eux-mêmes, ivres de leur musique. En tout cas, il ne vous laissera pas indifférents dans un sens comme dans l'autre. A conseiller aux amateurs des turpitudes d'un L.T.E, les autres n'ont qu'à réécouter Stratovarius...


Rédigé par : Karadok | 16/20 | Nb de lectures : 7110