PETER DOLVING - Thieves And Liars (Deadlight) - 13/11/2013 @ 07h55
Peter Dolving a laissé du monde sur le cul - moi le premier - en annonçant, encore, son départ de THE HAUNTED. Perso, je vais le clamer haut et fort : Dolving était le meilleur frontman que le groupe ait connu. Alors le voir partir m’a chagriné, je dois l’avouer, surtout pour être,encore, remplacé par Marco Aro (…) et laisser derrière lui un « Unseen » bien trop mal aimé (alors qu’il est dantesque, de mon humble avis). Depuis, le suédois s’est fait un tantinet discret, partageant ses divers projets artistiques sur sa page FaceBook, tout en laissant entrapercevoir l’arrivée d’un premier album solo. Intéressant, vu le background du monsieur. Une signature chez nos Ariègeois de chez Deadlight plus tard, « Thieves And Liars » et son affreuse pochette débarque enfin sur nos platines CD.
Oubliez le thrash/hardcore de MARY BEATS JANE, oubliez le thrash metal de THE HAUNTED, avec cet album Peter Dolving a fait ce qu'il avait envie de faire, et ce n'est sûrement pas du metal. Non mon bon messieurs, Peter Dolving s'est laissé aller vers un rock assez typé années 80 où il laisse libre court à ses quelques excentricités. Après écoutes entière de l'album, on est un peu perdu, voir perplexe en fait. « Thieves And Liars » n'est pas un mauvais album, mais il faut avouer qu'il reste un brin spécial. Gage de qualité ? Pourquoi pas, mais un arrière goûts nous reste un peu en travers de la gorge. On se dit que Dolving à vraiment fait son truc, dans son style, et finalement c'est plutôt bien fait, mais on a l'impression d'écouter un album composé un peu trop pépère quoi.
Tout en sachant que le bonhomme sait se diversifier, que ce soit au niveau de son chant ou au niveau musique, on ne savait trop à quoi s’en tenir, mais en fin de compte Dolving à plutôt laissé couler ses envies tout au long de ce disque. On se retrouve donc avec un album résolument rock, aux ambiances étonnamment froides, surprenant, hétéroclite, baignant dans des sonorités très typées années 80, qui nous saute aux oreilles dès les premiers instants de « Meinhof ». Le son des instruments, surtout des guitares, est résolument très rond, très chaud, et le rendu est à des années lumières des productions actuelles. Point positif mine de rien, car on se retrouve dans une ambiance beaucoup moins clinique que ce qui circule largement en ce moment.
« Thieves And Liars » reste un disque épuré, aux morceaux presque minimalistes, où Dolving pose son timbre si caractéristique dans une atmosphère loin des styles actuels, où se croisent hard rock (« Song For You »), titres lancinants et limite cold wave (« Cocksucker Blues » ; « Sunday Morning » ; « No Sollicitors ») ou encore rock anglais 80’s (« So Sick »). La variation des styles est de mise, mais dans une atmosphère pour le moins homogène qui ne casse pas l’ambiance générale de l’album. Et c’est bien ça qui fait la force de ce disque, car il faut bien reconnaître que certains morceaux ne cassent pas la baraque, malgré leurs approches sortant des sentiers battus. On passe un peu par tous les chemins, du plus simple, au plus farfelu, et il est difficile de savoir si l’on a affaire à du lard ou du cochon par instants. Malgré tout, on fini par apprécier comme il se doit ce premier album solo, mais avec un sentiment inachevé qui nous reste un peu entre les oreilles. On se dit que Peter Dolving a bien laissé libre court à ses envies, mais dans un esprit un peu trop « cool ».
En plantant un décor à multiple facettes, peu joyeux, simple, sonnant à sa façon, mais sans artifices, Peter Dolving nous sort un album solo sonnant « vrai », c'est indéniable. Un peu bancal par instants, « Thieves And Liars » reste tout de même honnête, avec une pointe de déception, mais respire l’authenticité et le côté un brin décalé de son auteur, ce qui vaut le coup d'y jeter une oreille (voir les deux).
Je n'ai écouté que 2 titres pour le moment, et c'est assez déstabilisant. Pas vraiment accroché à vrai dire mais j'écouterai tout de même l'album en détail et en entier, car j'aime bien le père Dolving comme chanteur, et ce qu'il a pu faire au sein de Mary beats Jane et The Haunted, et aussi son côté un peu barré.
gothenburg Membre enregistré
Posté le: 14/11/2013 à 01h19 - (109905)
clair que Dolving était le meilleur chanteur de the haunted, car il a avait un truc singulier et une manière de chanter qui était créative et bien executée alors que le précédent était juste un beugleur sans âme. Je vais donc écouter ce truc même si je sais que c'est pas trop ma cam, kavais myen accroché à l'extrait jadis
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Oubliez le thrash/hardcore de MARY BEATS JANE, oubliez le thrash metal de THE HAUNTED, avec cet album Peter Dolving a fait ce qu'il avait envie de faire, et ce n'est sûrement pas du metal. Non mon bon messieurs, Peter Dolving s'est laissé aller vers un rock assez typé années 80 où il laisse libre court à ses quelques excentricités. Après écoutes entière de l'album, on est un peu perdu, voir perplexe en fait. « Thieves And Liars » n'est pas un mauvais album, mais il faut avouer qu'il reste un brin spécial. Gage de qualité ? Pourquoi pas, mais un arrière goûts nous reste un peu en travers de la gorge. On se dit que Dolving à vraiment fait son truc, dans son style, et finalement c'est plutôt bien fait, mais on a l'impression d'écouter un album composé un peu trop pépère quoi.
Tout en sachant que le bonhomme sait se diversifier, que ce soit au niveau de son chant ou au niveau musique, on ne savait trop à quoi s’en tenir, mais en fin de compte Dolving à plutôt laissé couler ses envies tout au long de ce disque. On se retrouve donc avec un album résolument rock, aux ambiances étonnamment froides, surprenant, hétéroclite, baignant dans des sonorités très typées années 80, qui nous saute aux oreilles dès les premiers instants de « Meinhof ». Le son des instruments, surtout des guitares, est résolument très rond, très chaud, et le rendu est à des années lumières des productions actuelles. Point positif mine de rien, car on se retrouve dans une ambiance beaucoup moins clinique que ce qui circule largement en ce moment.
« Thieves And Liars » reste un disque épuré, aux morceaux presque minimalistes, où Dolving pose son timbre si caractéristique dans une atmosphère loin des styles actuels, où se croisent hard rock (« Song For You »), titres lancinants et limite cold wave (« Cocksucker Blues » ; « Sunday Morning » ; « No Sollicitors ») ou encore rock anglais 80’s (« So Sick »). La variation des styles est de mise, mais dans une atmosphère pour le moins homogène qui ne casse pas l’ambiance générale de l’album. Et c’est bien ça qui fait la force de ce disque, car il faut bien reconnaître que certains morceaux ne cassent pas la baraque, malgré leurs approches sortant des sentiers battus. On passe un peu par tous les chemins, du plus simple, au plus farfelu, et il est difficile de savoir si l’on a affaire à du lard ou du cochon par instants. Malgré tout, on fini par apprécier comme il se doit ce premier album solo, mais avec un sentiment inachevé qui nous reste un peu entre les oreilles. On se dit que Peter Dolving a bien laissé libre court à ses envies, mais dans un esprit un peu trop « cool ».
En plantant un décor à multiple facettes, peu joyeux, simple, sonnant à sa façon, mais sans artifices, Peter Dolving nous sort un album solo sonnant « vrai », c'est indéniable. Un peu bancal par instants, « Thieves And Liars » reste tout de même honnête, avec une pointe de déception, mais respire l’authenticité et le côté un brin décalé de son auteur, ce qui vaut le coup d'y jeter une oreille (voir les deux).
Rédigé par : Velvet Kevorkian | 14.5/20 | Nb de lectures : 12369