Vous aviez remarqué le nombre de groupes qui s'appellent Melissa? C'est naze, mais espérons surtout que les références de ces combos ne soient pas "old Julien Clerc". Aujourd'hui, plutôt que de parler d'un Felicie Aussie, attardons nous sur la dernière production de leurs compatriotes Pestilential Shadows.

Pour leur troisième opus, le combo aura migré de Goatowarex aux Singapouriens de Pulverised. Si le line-up reste inchangé depuis Cursed, le groupe lorgne toujours du côté des mélodies suédoises pour agrémenter ses riffs. Par moments plus lourds et oppressants ("Weapon against the Sun"), ou plus aériens ("Of Loss and Suffering Inherit"), In Memoriam... parvient à se détacher un chouia de l'influence écrasante du The Somberlain de qui vous savez qui transpirait sur son prédécesseur. Mais des titres comme "For Man and Heavens Ruin" ou le pont central de "Beautiful Demise" ne laissent planer aucun doute quant aux écoutes préférées de nos Australiens.

On peut regretter que Pestilential Shadows donne souvent l'impression de rester cantonné au doux ronronnement plutôt que de montrer les crocs, se laissant aller jusqu'au mollasson "Sundered". Il en reste un album assez efficace, über mélodique et doté d'une production agressive qui laisse autant ronfler les basses que crier les aigus des guitares. Cela me convient plutôt bien, mais il faut reconnaitre qu'on ne tient pas là un album qui laissera une énorme empreinte dans les mémoires.

On a parlé de Melissa, mais on n'a pas parlé d'Alexandria? Old Claude François powa!!!




Rédigé par : Prince de Lu | 13,5/20 | Nb de lectures : 10656