Voilà un disque qui, je dois bien l'avouer, a traîné dans ma Cédéthèque pas mal de temps. En effet, non pas que j'en veuille au groupe mais pas une goutte d'info avec le disque. Pour simplifier ma tache plusieurs groupe porte le nom de Pentagram (dont un obscur groupe français qui avait eu son mois de gloire dans Enfer mag). Il s'agit ici du groupe britannique formé dans les 70's mais apparemment toujours en activité. Heureusement, Loufi il sait plein de choses en anglais pour m'aider !
Bon, " turn to stone " est donc une compil des années Peaceville du groupe, c'est à dire sur le début des années 90. Le groupe est un cult-band de doom metal, dont certains des membres ont fait partie de Cathedral, donc au menu, lenteur et lourdeur sont de mises. En fait, même si la musique est lourde, je ne l'ai pas trouvé archi-lourde, le niveau de lourdeur équivaut plutôt à celui d'un Motorhead. Ce qui m'a d'emblée frappé, c'est la voix du chanteur à 100 lieues des growls, plus proche d'Ozzy voir même du vocaliste de Pet shop boys (oui, le groupe d'electro-pop), chant monocorde et apaisé, qui ne s'accorde que de très rares sursauts d'énervement. L'album fait 80 minutes et j'avoue avoir du mal à l'écouter d'une seul traite, non que ça soit mauvais mais c'est un peu répétitif, et que j'ai du mal à me repérer et m'accroché aux morceaux. Bizarrement, tous les titres ne sont pas archi-lent, certains sont mid, voir un ou deux de la compil sont rapides (ou tout du moins possède des passages rapides). Les morceaux les plus réussis sont ceux qui alterne des passages clairs mais froids avec de passages plus lourds comme " Frustration " ou le fleuve (9min 10) " Burning saviour ". Le rock et le metal des 70's ont aussi une influence certaine, un riff de " Sinister " ressemble à celui de " Smoke on the water " et le morceau " Madam " est assez typé.
Le groupe étant culte et le doom étant assez éloigné de mes préoccupations musicales habituelles, je triche un peu avec la note...


Rédigé par : Papy Cyril | DO/OM | Nb de lectures : 8222