Un an après un « Space ship one » que j’avais trouvé plutôt inégal (cf. kronik), PAUL GILBERT, le guitariste qui a fait les belles heures de RACER X et surtout de MR. BIG (souvenirs, souvenirs…), est de retour avec ce nouvel album, entièrement instrumental.
A la première écoute, je ne suis pas du tout entré dans cet album, je le trouvais bien rébarbatif et long. Mais bon, en kronikeur consciencieux, je l’ai réécouté, puis encore une fois, puis encore… bref… Et au final, on peut dire que je préfère un petit peu ce « Get out of my yard » à « Space ship one ». Bien sûr, le côté instrumental est difficile à aborder pour nous, les néophytes, car assez souvent, PAUL GILBERT en fait des tonnes et on décroche. Mais heureusement, de temps à autres, quelques passages plus « accrocheurs » nous ramènent dans le « droit chemin » (« The curse of the castle dragon », « You kids », « My teeth are a drumset », ou la ballade (avec au piano sa femme Emi) « Marine Layer »).
L’avantage de cet album, c’est que PAUL GILBERT s’essaye à un peu tout, comme par exemple le côté Techno de « The echo song » (pas franchement réussi) ou même le difficile exercice de la reprise classique, ici Haydn (« Haydn symphony n°88 finale »). Et quand le déluge de notes électriques commence à nous donner la nausée (il fait très fort dès le début avec le title-track !), heureusement, il sait calmer le jeu de temps en temps avec de l’acoustique (« Marine Layer » déjà cité ou « Three e’s for Edward »).
Bref, « Get out of my yard » est lui aussi, comme son prédécesseur, un peu inégal (mais curieusement, un peu moins) par son côté touche-à-tout et un peu difficile (mais pas impossible) d’accès au non guitariste. Néanmoins, on ne retrouve pas ce côté « mélodies à la BEATLES » qui avait tendance à m’énerver précédemment. On sent que le Monsieur s’est fait plaisir sur cet album et au final, son plaisir est assez communicatif.


Rédigé par : Shaka | 12,5/20 | Nb de lectures : 12790