PALACE OF THE KING - White Bird/Burn the Sky (Listenable) - 19/08/2015 @ 07h59
(Hard) rock. Australie. Premier album. Nouvel ersatz d'AC/DC ? Heureusement non. Palace of the King offre avec « White Bird - Burn The Sky » un premier effort certes étiqueté zéro surprise mais aux influences diverses bien infusées : du hard rock évidemment, les prémices du heavy aussi, un peu de funk et même du blues et de la soul music.
L'ouverture « Take your Medicine » me fait penser à un croisement The Answer/Guns N' Roses, offrant une rythmique pépère pour se mettre dans le moule et un bon gros solo prenant le temps de d'étaler les notes. La suite ne se contente pas de répéter le même schéma, ici est servi un petit brûlot énergique (le simple et direct « No Chance in Hell », un peu plus loin « Leave me Behind » donne une bonne réplique, agrémenté d'un court solo de saxophone), là une piste mid-tempo qui fait gentiment taper du pied (le court « Another Thing Coming » qui outre le clin d’œil à Judas Priest, me rappelle Deep Purple), etc.
L'utilisation d'un clavier -et même d'un orgue- n'est pas étrangère aux quelques ressemblances avec le gang de Hertford, des similitudes sont également ressenties sur le légèrement psychédélique « Burn my Bridges » ou « White Bird » (aux chœurs bien agencés le temps du refrain), composition plus étendue que la moyenne, dont la dernière minute entièrement instrumentale est rondement menée. Ça joue propre, sans abus de style.
« Ain't got nobody to blame but Myself » pourrait lui carrément être rattaché à la mouvance stoner (psyché'), preuve que Palace of the King ne se fixe pas réellement de limites dans son approche ; la basse apporte toute la profondeur requise et le soliste place un nouveau pion (après 4'00) à déguster encore et encore. Assez frais, ce premier effort de Palace of the King est à savourer à la belle saison et je pense qu'il tiendra encore le cap dans quelques mois, à défaut de s'imposer comme LA sortie hard rock du moment.
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L'ouverture « Take your Medicine » me fait penser à un croisement The Answer/Guns N' Roses, offrant une rythmique pépère pour se mettre dans le moule et un bon gros solo prenant le temps de d'étaler les notes. La suite ne se contente pas de répéter le même schéma, ici est servi un petit brûlot énergique (le simple et direct « No Chance in Hell », un peu plus loin « Leave me Behind » donne une bonne réplique, agrémenté d'un court solo de saxophone), là une piste mid-tempo qui fait gentiment taper du pied (le court « Another Thing Coming » qui outre le clin d’œil à Judas Priest, me rappelle Deep Purple), etc.
L'utilisation d'un clavier -et même d'un orgue- n'est pas étrangère aux quelques ressemblances avec le gang de Hertford, des similitudes sont également ressenties sur le légèrement psychédélique « Burn my Bridges » ou « White Bird » (aux chœurs bien agencés le temps du refrain), composition plus étendue que la moyenne, dont la dernière minute entièrement instrumentale est rondement menée. Ça joue propre, sans abus de style.
« Ain't got nobody to blame but Myself » pourrait lui carrément être rattaché à la mouvance stoner (psyché'), preuve que Palace of the King ne se fixe pas réellement de limites dans son approche ; la basse apporte toute la profondeur requise et le soliste place un nouveau pion (après 4'00) à déguster encore et encore. Assez frais, ce premier effort de Palace of the King est à savourer à la belle saison et je pense qu'il tiendra encore le cap dans quelques mois, à défaut de s'imposer comme LA sortie hard rock du moment.
Rédigé par : gardian666 | 14/20 | Nb de lectures : 9063