OUIJABEARD - Die and Let Live (High Roller) - 26/02/2013 @ 08h28
Si on connaissait DR. LIVING DEAD, le groupe suédois de crossover à la SUICIDAL TENDENCIES version cranes et humour décapant, on connait beaucoup moins OUIJABEARD. Il s’agit en fait du projet solo de Dr. Ape, Andreas Sandberg de son vrai nom, chanteur de DR. LIVING DEAD. Dans ce projet, il fait tous les instruments, mais a été rejoins pour quelques apparitions par d’autres personnalités. Les plus marquantes sont le guitariste de DLD, Dr. Rad, et surtout Blaze Bayley, ancien chanteur vous-savez-qui (et si vous ne savez pas, retournez écouter Annie Cordy…) qui apparait sur un titre. En tout, huit guests différents font des apparitions tout au long des 9 titres de l’album. C’est High Roller Records qui a sorti l’album en fin d’année dernière, en CD et LP.

Au programme de ce Die and Let Live 33 minutes de heavy metal influence NWOBHM. Si Andreas cite KISS, BLACK SABBATH ou IRON MAIDEN, on peut aisément citer également KIND DIAMOND. Le heavy metal de OUIJABEARD est donc galopant au rythmes des dougoudou de basses, supportés par une batterie énervée. Les riffs sont mélodiques, parfois très rock comme sur le très hard rock Moon Empire. Le chant rappelle les compatriotes de GHOST ou IN SOLITUDE, soit assez mélodique, sobre, tendant vers les aigus. Andreas Sandberg voit cet album comme un « space rock opera ». Son chant se rapproche effectivement de ce type d’appellation par un sens de la narration poussé. On a le sentiment qu’il raconte des histoires à travers son organe. D’ailleurs, il ne s’agit pas de plusieurs histoire, mais d’une seule, puisque Die and Let Live a pour sujet global Grigorij Rasputin.

Si les 33 minutes passent très rapidement, c’est notamment dû à l’efficacité des morceaux. On se laisse porter par le NWOBHM moderne du Suédois. Dans la pure lignée de GHOST ou IN SOLITUDE, il remet au goût du jour ce heavy metal mélodique et galopant, en apportant une touche plus narrative avec son chant de conteur. Malgré ça, la production manque de puissance pour vraiment emporter l’auditeur. Tout sonne assez plat. Déjà que le chant assez mélodique n’est pas puissant, les guitares et la basse, audible, manquent de patate. Un comble pour du heavy metal, qui ne pousse que peu au headbang. Autre grief à mettre à l’actif de OUIJABEARD est sa non originalité. Je n’ai aucun soucis à croire Andreas quand il se dit fan de ses idoles, mais il surfe sur une vague déjà embouteillée, et contrairement aux plus talentueux qui sont au sommet de cette vague, il se situe plutôt dans le cœur de celle-ci. Il manque un je-ne-sais-quoi à OUIJABEARD pour se démarquer et s’imposer. Malgré tout le plaisir que j’ai pris à écouter l’album, nul doute qu’il risque de passer relativement inaperçu. En tout cas, le potentiel est là, et la suite (puisque que le gus a annoncé maintes fois qu’il y aurait une suite) risque d’être intéressante.

A noter une reprise survitaminée de Keep The Streets Empty For Me de Fever Ray, vraiment réussie.

https://www.facebook.com/ouijabeard - 146 visite(s)

2 extraits - 102 téléchargements


Rédigé par : Skay | 13/20 | Nb de lectures : 12164




Auteur
Commentaire
néric
IP:46.167.245.6
Invité
Posté le: 26/02/2013 à 20h53 - (106257)
Un feeling très 80's que j'adore... vraiment bien foutu...

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