OPEN HAND - You And Me (Trustkill/Roadrunner) - 16/03/2005 @ 15h29
Si le changement de style n'est pas radical, il est pourtant évident que ce virage adopté est relié au départ de la quasi-totalité des membres fondateurs du groupe, laissant le sieur Justin Isham (guitares et chant) seul maître à bord... Formé en 1999, le combo a en effet connu quelques flottements après la perte de trois musiciens en pleine tournée en première partie de Poison The Well (tournée européenne en 2003). Il aura fallu deux ans à Justin pour réunir quelques musiciens dignes de ce nom et pour composer quelques titres bien personnels. Open Hand repart à présent à l'assaut et tente de conquérir de nouvelles oreilles adeptes de Rock...
Ouverture du nouvel album de Open Hand sur le titre «Pure Concentrated Evil» au riff introductif presque Sabbathien, annonçant ainsi la couleur : ce LP est profondément Rock, qui plus est, Seventies. De Led Zeppelin à Black Sabbath (dans sa période Heavy), en passant par d'autres pointures du Rock plus contemporain, tels que Soundgarden ou The Queens Of The Stone Age, les quatre membres du combo ricain proposent quinze titres plaisants et frais. Sans tomber forcément dans la facilité (bien que certains ponts, couplets et refrains sembleront parfois un peu trop convenus à certains d'entre nous), Open Hand a su allier de bons riffs (pas forcément toujours transcendants) avec quelques arrangements bien réfléchis (d'ailleurs, ces derniers contribuent à enrichir de manière non négligeable la musique du quatuor).
Grâce à ce mélange, les atmosphères générées sont agréablement planantes (ces couches de grattes au son profond y sont pour beaucoup!). Autre caractéristique notable: une dynamique est présente tout au long de l'album, que ce soit pour les titres les plus calmes comme «Her Song», «You And Me» (à la basse lancinante à l'effet narcotique...) et «Jaded», ou les plus énergiques (toutes proportions gardées), tels que «Tough Girl» (avec son riff moteur presque Stoner-Rock), «Take No Action» et «Hard Night». Tandis que le chant (accompagné de quelques voix féminines) est maîtrisé à la perfection : Justin nous gratifie en effet de ses talents de vocalistes par l'intermédiaire de lignes ô combien mélodiques...
Au final, de nombreux titres forts constituent l'album (ceux cités au-dessus, principalement), que l'on a de plus en plus de plaisir à écouter. Des cendres encore chaudes de son cadavre, Open Hand a su renaître sous une forme nouvelle, qui cette fois-ci, je l'espère, perdurera.
Bof moi je trouve ça assez moyen... y a des idées, c'assez rock n roll, mais ça manque qd même pas mal d'inspiration, je sais pas ça m'a pas touché !
the basque ozz Membre enregistré
Posté le: 22/03/2005 à 01h46 - (14304)
C'est personnellement l'une des meilleures surprises de ce début d'année pour moi... En attendant le prochain QOTSA, cet album était parfait, et il restera encore un moment à bercer mes journées jusqu'à la paralysie...
Juste ce qu'il faut en dosages, étirant les frontières d'un (faux ?) stoner à la pop, avec des substances psychédéliques savamment diluées...
un vrai régal
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Ouverture du nouvel album de Open Hand sur le titre «Pure Concentrated Evil» au riff introductif presque Sabbathien, annonçant ainsi la couleur : ce LP est profondément Rock, qui plus est, Seventies. De Led Zeppelin à Black Sabbath (dans sa période Heavy), en passant par d'autres pointures du Rock plus contemporain, tels que Soundgarden ou The Queens Of The Stone Age, les quatre membres du combo ricain proposent quinze titres plaisants et frais. Sans tomber forcément dans la facilité (bien que certains ponts, couplets et refrains sembleront parfois un peu trop convenus à certains d'entre nous), Open Hand a su allier de bons riffs (pas forcément toujours transcendants) avec quelques arrangements bien réfléchis (d'ailleurs, ces derniers contribuent à enrichir de manière non négligeable la musique du quatuor).
Grâce à ce mélange, les atmosphères générées sont agréablement planantes (ces couches de grattes au son profond y sont pour beaucoup!). Autre caractéristique notable: une dynamique est présente tout au long de l'album, que ce soit pour les titres les plus calmes comme «Her Song», «You And Me» (à la basse lancinante à l'effet narcotique...) et «Jaded», ou les plus énergiques (toutes proportions gardées), tels que «Tough Girl» (avec son riff moteur presque Stoner-Rock), «Take No Action» et «Hard Night». Tandis que le chant (accompagné de quelques voix féminines) est maîtrisé à la perfection : Justin nous gratifie en effet de ses talents de vocalistes par l'intermédiaire de lignes ô combien mélodiques...
Au final, de nombreux titres forts constituent l'album (ceux cités au-dessus, principalement), que l'on a de plus en plus de plaisir à écouter. Des cendres encore chaudes de son cadavre, Open Hand a su renaître sous une forme nouvelle, qui cette fois-ci, je l'espère, perdurera.
Rédigé par : DeadStar | 15/20 | Nb de lectures : 10593