Après un premier album, «Geisterstadt» (Ville Fantôme), plutôt moyen (car se détachant peu de ses influences) et sorti en 2007 via Radar Swarm et E-Vinyl, nos cousins allemands sont de retour avec leur instrumental Sludge/Post-Hardcore/Post-Truc barré entre EARTH et PELICAN. Le groupe reste toujours influencé par la paire citée, c’est indéniable. Mais les reproches qui ont été fait à OMEGA MASSIF (manque d’originalité, copie conforme, etc) commencent à s’étioler un peu. Plus que le matériel musical en lui même, le reproche majeur que je ferai à cet album est la production. Le son un peu sourd écrase un peu la dynamique de l’ensemble et tend à rendre les compositions moins oppressantes. Présenté au travers d’un boîtier digipack au look minimaliste mais soigné, ce deuxième album devrait permettre à OMEGA MASSIF de s’imposer un peu mieux.
Débutant cet album avec un «Aura» de pile dix minutes, OMEGA MASSIF montre ici que les influences ont été mieux digérées que précédemment. Plus que PELICAN, CULT OF LUNA est ici au rendez-vous pour ce morceau d’ouverture. Introduction morne mais dynamique, explosion percutante, riff groovy, break presque ambiant,… Le combo sait nous tenir en haleine en faisant varier les ambiances et les humeurs. Au travers des six chapitres qui constituent ce long effort, OMEGA MASSIF fait montre de nombreuses qualités. Contrairement à «Aura», la seconde plage «Wolfe» démarre avec un riff rentre-dedans et ne change pas d’un iota durant les 3 minutes 35 secondes (le morceau le plus court de l’album d’ailleurs). Ce titre aguerri et moins subtil est bien appréciable, car il permet de décharger un peu les accus avant de réattaquer un bloc plus complexe tels que «Ursus Arctos» (10:21) et «Steinernes Meer» (11:04). L’avant-propos de «Ursus Arctos» lorgne du côté de EARTH et TRIBES OF NEUROT (pour le côté Ambient), tandis que la suite retombe dans le Sludge/Post-Hardcore des familles. Une formule utilisée de bout en bout ici, qui réussit assez bien dans l’ensemble.
Sans être un album excellent, ce «Karpatia» mérite plus encore que «Geisterstadt» une écoute approfondie. Possédant son lot de bonnes surprises, il ravira les fans du genre. Pour le reste d'entre nous, ce second jet sera vite oublié.
Ah bah non non, ce disque est une tuerie dans le genre, et j'suis d'accord bien au dessus du précédent. Peu de groupes portent aussi bien leur nom.
XYZ IP:80.119.167.19 Invité
Posté le: 31/01/2012 à 10h41 - (100120)
Il est mortel cet album!
Trouduc IP:82.254.171.83 Invité
Posté le: 31/01/2012 à 11h25 - (100125)
ouais, bof.
Album médiocre.
Connard le Cynique IP:86.209.51.232 Invité
Posté le: 31/01/2012 à 17h51 - (100130)
Putain mais c'est une des meilleurs sorties de l'année 2011 cet album.
Vay IP:82.252.166.113 Invité
Posté le: 31/01/2012 à 18h38 - (100131)
Il est pas mal, mais j'ai une nette preference pour le precedent pour le moment.
. IP:86.194.157.26 Invité
Posté le: 01/02/2012 à 19h03 - (100165)
Pareil, plus original mais moins prenant aussi.
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Débutant cet album avec un «Aura» de pile dix minutes, OMEGA MASSIF montre ici que les influences ont été mieux digérées que précédemment. Plus que PELICAN, CULT OF LUNA est ici au rendez-vous pour ce morceau d’ouverture. Introduction morne mais dynamique, explosion percutante, riff groovy, break presque ambiant,… Le combo sait nous tenir en haleine en faisant varier les ambiances et les humeurs. Au travers des six chapitres qui constituent ce long effort, OMEGA MASSIF fait montre de nombreuses qualités. Contrairement à «Aura», la seconde plage «Wolfe» démarre avec un riff rentre-dedans et ne change pas d’un iota durant les 3 minutes 35 secondes (le morceau le plus court de l’album d’ailleurs). Ce titre aguerri et moins subtil est bien appréciable, car il permet de décharger un peu les accus avant de réattaquer un bloc plus complexe tels que «Ursus Arctos» (10:21) et «Steinernes Meer» (11:04). L’avant-propos de «Ursus Arctos» lorgne du côté de EARTH et TRIBES OF NEUROT (pour le côté Ambient), tandis que la suite retombe dans le Sludge/Post-Hardcore des familles. Une formule utilisée de bout en bout ici, qui réussit assez bien dans l’ensemble.
Sans être un album excellent, ce «Karpatia» mérite plus encore que «Geisterstadt» une écoute approfondie. Possédant son lot de bonnes surprises, il ravira les fans du genre. Pour le reste d'entre nous, ce second jet sera vite oublié.
Rédigé par : DeadStar | 14/20 | Nb de lectures : 12551