OLEMUS - Egod (CCP Records/Adipocere) - 23/01/2003 @ 18h03
Le précédent disque des autrichiens de Olemus faisait partie de mes premières contributions à ce site et je n'avais été guère été enthousiasmé par "passion fall". Non pas que la musique soit mauvaise, mais les vocaux plutôt approximatifs ne m'avaient nullement donné l'envie de m'intéresser beaucoup plus à ce groupe. De plus, je trouvais que Olemus avait des difficultés à trouver son style et que l'album s'apparentait à un fourre-tout sans réelle unité. Mes conseils ont du être écoutés car "egod" est déjà plus homogène et c'est un gothic-metal pêchu teinté d'éléments électroniques qui a été choisi ici. Les vocaux death ont dans l'ensemble été éradiqués et simplement remplacés par des voix un peu plus martiales sur certains refrains. Il faut être clair : la musique de Olemus est tout bonnement somptueuse. Un mélange d'arpèges, de gros riffs, d'adjonctions électro parfaitement bien dosées, de refrains mémorisables et de clarté dans l'exécution sont les atouts majeurs de ce disque. Vous me direz que tout est bien parti pour se transformer en album indispensable. Et bien non, car les Olemus ont le gros défaut d'avoir un certain Robert comme vocaliste. Le bougre est franchement limité et la plupart de ses interventions sonnent complètement fausses. Encore heureux que la production ait délibérément décidée de le mettre en retrait par rapport au gros travail guitaristique. Ce décalage vocal est particulièrement audible sur le premier titre "insane within" ainsi que sur "es ist ich" où il n'est sauvé que par une salvatrice utilisation d'un vocoder. Heureusement que l'excellent "cursing the light" est chanté par la vocaliste Anela Srna (non, j'ai pas fait de faute de frappe) et se pose comme un single potentiel prompt à faire connaître Olemus à un public plus large. Sinon, on trouve de très belles choses sur ce disque comme les intros soignées, les refrains de "where are on" ou "adore me", les gros riffs de "rising" et de "insane within", la voix enfin efficace sur "tantalized", le bon travail de basse sur "egogod" et plein d'autres petits détails qui rendent la musique de Olemus tellement belle. Ces autrichiens auraient même été capables de damer le pion à Paradise Lost pour ce qui est du songwriting mais malheureusement ils n'ont pas de Nick Holmes eux...


Rédigé par : Loufi | 12/20 | Nb de lectures : 7432




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Commentaire
poulpy.le.poulpe.psycopate
Invité
Posté le: 23/01/2003 à 21h43 - (1942)
tu di ke cet album est trés bon(aparement) et tu lui met ke 12?

Loufi
Membre enregistré
Posté le: 23/01/2003 à 21h59 - (1943)
Relis bien cher ami et tu comprendras....

Shaka
Membre enregistré
Posté le: 03/02/2006 à 22h26 - (24258)
Merde ! A la pochette j'ai cru que c'était EVANESCENCE !

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